Jaguar Land Rover peaufine le tuning de son grid

Pour le constructeur automobile, le grid est un projet en évolution permanente. La répartition des charges y est paramétrée très finement. Explications.
' Nous baignons dans le calcul haute performance depuis près de 15 ans ', précise Andy Searle, le directeur du portefeuille stratégique CAE (ingénierie assistée par ordinateur) et
HPC (calcul haute performance) pour Jaguar Land Rover. L'industriel est même familier du grid depuis environ cinq ans. Très tôt, il a cherché à optimiser sa puissance de calcul sans augmenter ses coûts. Aujourd'hui, sa configuration est optimisée et
sécurisée.De par son histoire, Jaguar Land Rover a hérité d'un impressionnant éventail de systèmes de conception, d'ingénierie, de fabrication, et de simulation : de Catia v.5 (Dassault Systèmes) et Teamcenter (PTC) jusqu'aux
environnements de MSC, Abaqus, Fluent, Star-CD, Exa-Powerflow, ou LS-Dyna. Comme ses concurrents, il s'appuie de plus en plus sur les outils de simulation pour les tests de crash ou les calculs d'aérodynamique. Il recourt aussi à des programmes de
calculs stochastiques pour les analyses statistiques de problèmes aléatoires.Pour distribuer ces applications extrêmement gourmandes sur ses ressources, Jaguar Land Rover a bâti une grille double, dotée du répartiteur de tâches LSF. Edité par Platform Computing, cet équipement fonctionne dans les
environnements distribués en mode batch. Grâce à lui, les serveurs historiques de calcul du constructeur, uniquement occupés par ces programmes scientifiques, sont suppléés, si besoin, par les stations de travail des employés lorsqu'elles sont
disponibles. Situées à quelques kilomètres l'une de l'autre, les deux grilles redondantes, et identiques, agissent en mode maître-esclave : elles se partagent les utilisateurs, et se soulagent l'une l'autre lors de défaillance.
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