L’USF et le Cigref poussent SAP à plus de transparence

Les deux grandes associations ont uni leurs forces pour contraindre l’éditeur à répondre à des questions précises sur ses pratiques commerciales. Il en ressort un précieux répertoire de bonnes pratiques que l'on devrait vite s’arracher.
Réunissant une vingtaine de grandes entreprises, un groupe de travail commun à l’USF, le club des utilisateurs SAP francophones, et au Cigref, Réseau de grandes entreprises, s’est réunit pendant douze mois pour identifier les bonnes pratiques dans la relation commerciale avec l’éditeur SAP. Ces travaux ont donné lieu à la publication d’un livre blanc réservé aux membres des deux clubs. En cours de traduction en anglais il pourra, à terme, bénéficier aux membres des clubs utilisateurs du réseau international Sugen.
Le document aborde notamment l’alignement du taux de maintenance sur l’ensemble d’un groupe, les modalités de maintenance dans le cas d’une cession-acquisition, et l’audit de licences selon la réelle utilisation et la conformité au contrat.

Au total, les travaux ont porté sur 14 grands thèmes :
• Définition de la notion de licences, droits associés et principes directeurs ;
• Modalités de cession/acquisition, règles de conversion ;
• Modalités de maintenance ;
• Thématiques : virtualisation et « on-demand/Software as a Service » ;
• Non utilisation de licences ;
• Utilisation indirecte de licences ;
• Conditions de remise ;
• Cas particuliers dans l’acquisition de licences ;
• Portée géographique du droit d’utilisation des licences ;
• Processus et outils d’audits de licences ;
• Clauses standard et avenants aux contrats ;
• Coûts de maintenance ;
• Caractéristiques liées à SAP BusinessObjects ;
• Propriété intellectuelle.
Pour chacun des thèmes abordés, les utilisateurs ont formulé une problématique, posé des questions à l’éditeur, recueilli ses réponses, fait des remarques à leur propos, puis rédigé un ensemble de bonnes pratiques. Cette méthodologie a abouti à un décryptage des règles SAP et à un support de dialogue avec l’éditeur.
Finalement, Bruno Ménard, président du Cigref, estime que « la complémentarité de nos démarches (entre l’USF et le Cigref – NDLR) a permis de créer avec l’éditeur les conditions d’un dialogue ″ franc et loyal″ dans un esprit ″non dogmatique″ visant à une création de valeur partagée ».
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Admin91
A bien y regarder, c'est a vous client de vous adapter aux demandes de ce "fournisseur".
Aux questions qui lui ont été posées, il en fait ce qu'il en veut, il formatte ce qu'il veut, a vous de renter dans le moule.
De toute façon vous devrez signer et adhérer à sa chartre. Vous engagés, piégés, car un système se met en place; mais essayer de le défaire ?.
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