La Bred opte pour la migration douce de ses applications OS/2
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L'établissement bancaire prolonge la vie de ses applications OS/2 à l'aide de Citrix Presentation Server, tout en préparant l'avenir avec le portail d'IBM.
Depuis la fin 2005, les serveurs OS/2 des 300 agences de la Bred ont été supprimés. L'opération a nécessité 7 000 jours/homme pour la mise en ?"uvre de la solution, et 1 300 pour le déploiement. Pas question toutefois
d'abandonner l'important parc d'applications déployées sur le système d'exploitation d'IBM, même si celui-ci est arrivé en fin de support. Ces dernières, développées en mode client-serveur et écrites pour certaines en Cobol avec des mécanismes CICS
afin d'accéder aux bases DB2 des grands systèmes, ont été rapatriées au sein du site central, sur une cinquantaine de serveurs OS/2.Pour y parvenir, une infrastructure à deux étages a été bâtie, constituée d'un client Citrix intégré au portail développé avec Websphere Portal d'IBM : les applications ?" parfois techniquement obsolètes ?",
fonctionnant sur OS/2, sont facilement conservées le temps nécessaire à leur remplacement. Les nouvelles applications sont quant à elles écrites en Java, pour être exécutées directement sur le serveur d'applications Websphere et invoquées depuis le
portail.
Quatre phases étalées sur deux ans
Démarré en septembre 2003, avec une première version finalisée en juin 2004, le projet a été découpé en quatre grandes phases : audit de l'existant, conception de l'architecture des flux intégrant les problématiques de sécurité
et de performance, intégration des nouvelles applications et, au final, déploiement complet fin 2005. La phase d'intégration des anciennes applications avec le portail s'est révélée assez longue. Mais le résultat est concluant.
' En agence, il ne reste plus que des clients légers, seul Internet Explorer fonctionne encore sur les machines, explique Jean-Pierre Fugairon, DSI de la Bred. Même la bureautique est accessible à l'aide
du client Citrix. La seule différence notable pour les utilisateurs vient de l'ergonomie des applications en OS/2, qui date évidemment un peu par rapport aux nouvelles. 'La centralisation des serveurs a apporté de nombreux bénéfices. Notamment la réduction des frais liés aux opérations de maintenance ?" coûteuses du fait que les trois cents agences couvrent la métropole et les DOM-TOM ?"
et la simplification des mécanismes de télédistribution des mises à jour et de synchronisation des données à consolider. Et le DSI de conclure : ' Tout est désormais réalisé en central, sans déplacement de nos équipes.
Nous avons rationalisé notre architecture globale ainsi que les ressources et les compétences concernant l'exploitation et la maintenance. 'redaction@01informatique.presse.fr