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Pour augmenter la capacité du réseau étendu et améliorer les temps de réponse perçus, la compression combine ses algorithmes au sein de boîtiers d'optimisation du trafic.
La consolidation des informations vers le centre de données et la réplication des données critiques via le réseau étendu impliquent des transferts de fichiers, parfois volumineux, entre plusieurs sites distants. C'est dans ce
cadre que le besoin de compression apparaît le plus évident. Serveurs FTP, scripts d'échanges et boîtiers spécialisés mettent à profit les mêmes techniques de compression, avec ou sans perte selon l'algorithme retenu.Le module de compression Packet Shaper de Packeteer utilise des algorithmes à faible latence, compresse les en-têtes, et reconditionne les paquets. Il illustre une approche récente, consistant à mettre en
?"uvre des méthodes complémentaires dans les boîtiers disposés de part et d'autre du lien étendu. Créant ainsi de véritables tunnels de compression, parfois chiffrés, entre deux sites. Etablir un tel canal entre deux sociétés distinctes n'est
toutefois pas simple : l'une des deux infrastructures réseaux échappe toujours à l'administrateur. ' Pour éviter la faille de sécurité, on place un disque tampon dans le compresseur, car les données sont régulièrement
sollicitées depuis un autre programme interne ', explique Serge Cuesta, le PDG d'Activnetworks.Autre tendance récente : les fichiers web (HTML et XML), mais aussi les sons et les images bénéficient d'une compression à la volée. Si les premiers doivent être conservés intacts, les seconds tolèrent un peu de
perte.