French Tech : les sept premières métropoles candidates

Sept métropoles régionales ont déjà candidaté pour le label French Tech : Aix-Marseille, Lille, Nantes, Montpellier, Lyon, Toulon et Rouen. D'autres devraient suivre.
Depuis le lancement du label « Metropole French Tech » en début d’année, les villes françaises et leurs écosystèmes numériques se mobilisent pour candidater. L’objectif est de favoriser la croissance et l’internationalisation des entreprises innovantes les plus prometteuses. L’équipe French Tech regroupera l’ensemble des métropoles et représentera le numérique français à l’international.
Les prétendants au label ont investi le web, que ce soit sous forme de sites web dédiés ou de présence sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, voire Tumblr. La quasi-totalité des écosystèmes numériques des principales métropoles françaises sont sur les rangs.
Sept ont même déjà présenté leur candidature : Aix-Marseille-Provence, Lille, Nantes, Montpellier, Lyon, mais aussi Toulon et Rouen. D’autres devraient suivre comme Bordeaux, Toulouse, Nice, Rouen, Strasbourg, Grenoble, Rennes et Brest. Les métropoles devraient être sélectionnées « en septembre prochain, ou au plus tard à l’automne », comme l’espère Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique.
Aix Marseille

La métropole Aix Marseille Provence a un écosystème numérique déjà conséquent. Avec des entreprises comme Voyage –privé, Jaguar network, Gemalto, Digitick, ST Microelectronics, Orange ou encore Inside Secure. 40 000 salariés privés travaillent dans 7000 entreprises numériques et représentent plus de la moitié des emplois numériques en région Provence Alpes Côte d’Azur.
Lille

Quand les deux termes Lille et numérique sont accolés, on pense forcément en premier lieu au site EuraTechnologies dédié aux TIC qui accueille des entreprises innovantes et l’Inria. Mais Lille et ses alentours, c’est aussi 3600 entreprises dans le secteur du numérique. Elles s’appellent notamment OVH, Archimed, Generix Groupe, Goto Software, Adictiz, Cimail informatique ou Click and walk. Et elles emploient 30 000 salariés. Niveau formation, 10% des ingénieurs français sont formés dans la région Nord Pas de Calais. Pour promouvoir sa candidature, Lille a créé le site dédié Lille is FrenchTech ainsi qu’un compte Twitter.
Lyon

Cegid, LDLC.com, Everial, Esker, Visiativ, Arkane Studios, Ever Team... Au total, le numérique lyonnais regroupe 3 000 entreprises et emploie 22 000 personnes. Le chiffre d’affaires du secteur est évalué à 3,5 milliards d’euros. Niveau recherche, le Grand Lyon compte 20 établissements universitaires, 550 laboratoires publics et privés et environ 1000 chercheurs travaillant sur les technologies numériques. Et les événements ne manquent pas en commençant par Innorobo, salon dédié à la robotique, et les interconnectés, rencontres autour des enjeux du numérique pour les collectivités locales. Pour s’y retrouver dans l’écosystème lyonnais, il suffit de se rendre sur le site web Lyon hub numérique.
Montpellier

Le numérique à Montpellier ne date pas d’hier. IBM France s’est implanté là-bas dès 1965, rejoint par Dell en 1993. Et l’incubateur BIC (Business and innovation Center) accompagne les startups de la région, comme Medtech, Awox ou Bime, depuis pas moins de 25 ans. Et, pour suivre la French Tech à Montpellier, c’est sur Facebook que ça se passe.
Nantes

C’est à Nantes avec le Web2day que commencera le Festival de la French Tech le 4 juin. Les ambassadeurs de l’écosystème local se nomment Quentin Adman, fondateur d’Atlangames, cluster dédié aux jeux vidéo, Ludovic Simon, créateur de DoYouBuzz, Corinne Delaporte, fondatrice du Benchmark Group. Pour promouvoir sa candidature, Nantes mise sur le site web Nantes Tech mais aussi ses comptes Facebook et Twitter.
Rouen
Soutenu par la région Haute-Normandie, la communauté d’agglomération de Rouen a déjà discrètement candidaté au label French Tech.
Toulon

La communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée regroupe 1300 entreprises et 6000 salariés dans le domaine du numérique. Toulon fait du réseau des Cantines et possède plusieurs fablabs. Les acteurs de l’écosystème se sont regroupés sous l’étendard Toulon Ruche Digital avec un compte Facebook et un compte Twitter avec des entreprises comme Optis, Ennovia, Metycea ainsi que l’Université de Toulon, l’école d’ingénieur Isen (Institut supérieur d’électronique et du numérique) et kedge Business School.
Bordeaux

Pour promouvoir sa candidature, la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) a choisi Tumblr. Elle candidate aux côtés de la région Aquitaine et de la ville de Bordeaux. La communauté peut compter sur des atouts de taille : 10 % du budget de la région est dédié à la R&D. Bordeaux bénéficie d’une croissance démographique de plus de 10 % en 8 ans. Depuis dix ans, les emplois liés au numérique augmente de plus de 14,1% par an.
La CUB compte 300 entreprises dédiées exclusivement au numérique et 500 autres à dominante numérique, parmi lesquels Primobox, Azendoo, Cdiscount, Kaizen ou encore Voxeet. De nombreux incubateurs et accélérateurs sont présents sur le territoire comme La Pépinière écocréative, l’Auberge numérique (AEC), Coop’Alpha ainsi que des espace de co-working comme Darwin.
Grenoble

Les promoteurs de la candidature de Grenoble ont lancé le blog Digital Grenoble pour augmenter leur visibilité. C’est Jean-Pierre Verjus, fondateur de l’Inria, qui conduit l’équipe chargée de répondre à l’appel à candidature. La ville compte 500 entreprises dans son écosystème numérique, notamment Bonitasoft, Spartoo ou encore Kelkoo, ainsi que des accélérateurs comme Le Tarmac et des laboratoires d’informatique. Le numérique représente 40 000 emplois dont 15 000 dans l’informatique et le logiciel. L’emploi a crû de 200 % ces dix dernières années dans l’édition de logiciels.
Toulouse

Toulouse se revendique première région française pour les TIC hors de l’Ile-de-France. La région Midi-Pyrénées regroupe plus de 34 000 emplois dans le secteur de l’informatique, de l’électronique et des télécommunications, avec 4593 entreprises dans l’informatique, 365 dans les télécoms et 374 dans l’électronique (avec notamment une compétence forte dans les systèmes électroniques embarqués). Toulouse c’est aussi 2600 chercheurs dédiés aux numériques dans des laboratoires publics. La candidature de Toulouse s’expose sur le site web French Tech Toulouse sur Facebook et sur Twitter.