La croissance de Mercury s'accélère

L'acquisition de Kintana, spécialiste de la gouvernance informatique, et les revenus de la location font croître le chiffre d'affaires de 27 %.

Pour le leader mondial des tests, l'année 2003 est un bon cru. Le chiffre d'affaires croît de 27 %, soit seize points de plus qu'en 2002. Mercury franchit la barre symbolique des 500 millions de dollars.Une vigueur qui tient à deux facteurs. Premièrement, l'éditeur tire, au 4^e trimestre 2003, 11 millions de dollars de revenus de Kintana, une société rachetée en 2003. Cette acquisition lui permet de diversifier ses activités sur un domaine porteur : celui de la gouvernance des systèmes d'information. Deuxièmement, le succès croissant du modèle de ventes par souscription. Celles-ci passent, en un an, de 53 à 99 millions de dollars. Les commerciaux sont, en effet, incités à vendre ce modèle. ' Même si le taux de commission est identique quel que soit le modèle économique, les commerciaux touchent une commission plus importante quand ils vendent en mode souscription car, dans ce cas, le périmètre comprend, à la fois, la vente de licences et la maintenance ', précise Hervé Dhelin, directeur marketing de Mercury France.

Le test reste la première source de revenus

Le c?"ur de son métier reste néanmoins le test. Les revenus de cette activité (maintenance comprise lorsque les solutions de tests sont vendues en mode souscription) représentent encore un peu plus de la moitié de son chiffre d'affaires. Mais Mercury sait qu'il doit compter surtout sur la supervision dapplications et la gouvernance informatique pour parvenir à son objectif de figurer, à terme, parmi les cinq premiers éditeurs mondiaux.