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Le DRH de l'Olympique de Marseille exprime ses besoins fonctionnels, le DSI rappelle l'existant informatique et oriente le choix technique. Ensemble, ils rédigent le cahier des charges. Si la solution retenue ne couvre que 80 % des besoins, elle dispose d'un fort potentiel évolutif sans investissement colossal.
En dix ans, le personnel de l'Olympique de Marseille (OM) a triplé quand l'effectif de la DRH n'a, lui, pas bougé d'un iota. Seules deux personnes assurent la gestion des ressources humaines (RH) au sein du club de football. Dans ces conditions, il devenait urgent pour Frédérique Alverola, DRH de l'OM, d'abandonner papier et tableaux Excel au profit d'un logiciel de gestion des RH. Une démarche lancée fin 2008. “ J'avais une idée précise des fonctionnalités que je voulais informatiser ? gestion du personnel et des plannings, évaluations et gestion des congés. En revanche, je n'avais aucune idée de la mise en forme technique. C'est pourquoi j'ai sollicité Hervé Talbot, DSI de la société, pour sélectionner une solution du marché ”, explique Frédérique Alverola. Hervé Talbot est ravi. Pour lui, ce travail de collaboration entre fonctionnel et DSI est indispensable. “ Pour tout nouveau projet, il faut tenir compte de l'existant informatique. Pas question de développer une brique indépendante qui ne pourra s'interfacer avec aucun autre outil. D'où l'indispensable relation entre les deux parties au moment de la rédaction du cahier des charges ”, insiste-t-il.Ensemble, ils définissent donc les besoins et rédigent le cahier des charges, la DRH assurant la partie métier, le DSI la partie technique. Il souhaite poursuivre une base SQL et exige une solution fonctionnant sur tout navigateur. Puis Frédérique Alverola et Hervé Talbot assurent les rendez-vous avec les répondants aux appels d'offres. “ Les solutions ne répondant pas à l'intégralité des besoins fonctionnels, et les discours des éditeurs étant parfois un peu techniques, il est important d'assister ensemble aux présentations, pour ensuite échanger sur une base commune d'informations ”, souligne Frédérique Alverola.
Lors du déploiement final, chacun retrouve son autonomie
Enfin de course, tous deux s'accordent sur le choix d'une solution, estimant qu'elle satisfait à 80 % les besoins, et qu'elle possède un fort potentiel évolutif sans induire des investissements colossaux. Au moment des négociations financières, la DRH cède du terrain à Hervé Talbot, le budget étant celui de son service et le DSI ayant une plus grande pratique des négociations tarifaires avec les éditeurs.Au moment du déploiement, le DSI prend en charge la partie installation du produit (serveur, licences, base de données, accès et synchronisation avec exchange pour authentification LDAP…), la DRH assurant sur la partie déploiement, formation du personnel et administration du portail. Aujourd'hui, la DRH décide seule des évolutions fonctionnelles. Le DSI gérant de son côté la partie technique, c'est-à-dire maintenance du serveur, mises à jour et sauvegardes.
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