La mairie d'Asnière surveille de près l'espace de stockage de ses serveurs
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Le service informatique de la ville consolide ses espaces de stockage avec le gestionnaire SAN de Datacore, souple et tolérant en cas de pannes.
En quête d'un gestionnaire SAN pour mutualiser les espaces de stockage de ses serveurs, la mairie d'Asnières s'arrête en 2005 sur SanSymphony. ' Après un an d'exploitation, nous ne rencontrons plus les problèmes
d'insuffisance d'espaces disques que nous connaissions sur certains serveurs. Et la solution se montre très souple ', résume Jean Michaut, responsable informatique de la mairie. Une infrastructure qui ne tourne pas encore à
plein régime. Pour l'heure, seuls quatre serveurs sont rattachés au SAN. La montée en charge sera progressive, au gré des migrations applicatives et système.
Une mise en ?"uvre prudente au sein d'un parc hétérogène
En fait, dès le début, la mise en ?"uvre de SanSymphony s'est opérée de façon prudente. L'équipe s'est donné six mois pour évaluer comment le gestionnaire allait composer avec un parc de serveurs hétérogènes Windows, Netware et AIX.
Le problème des machines AIX a été évacué : exploitées sous une trop vieille version d'AIX, elles ne pouvaient s'intégrer au SAN. Restait à s'assurer que les serveurs Windows et Netware bénéficiaient d'un bon niveau de service SAN. L'équipe a
vérifié que, en cas d'indisponibilité du serveur SanSymphony actif, le fail-over (basculement sur un serveur valide en cas de panne) remplit son office. Résultat : si les connexions au serveur SanSymphony sont rétablies automatiquement pour les
serveurs Windows, pour ceux de Netware, l'intervention de l'administrateur reste nécessaire. Un inconvénient mineur, qui n'empêche pas de les utiliser pour la maintenance roulante des serveurs SanSymphony. A l'avenir, une fois certains serveurs
remplacés et la migration vers Windows 2003 achevée, le SAN concentrera les données d'une quinzaine de serveurs. Tiendra-t-il la charge ? Des tests ont confirmé que les serveurs SanSymphony ne feront pas de goulets d'étranglement. Et que, vu le
nombre de serveurs, des systèmes biprocesseurs suffisent pour héberger la solution. Un dernier point : la consommation de mémoire vive. Dotés chacun de 2 Go de RAM, les serveurs SanSymphony s'acquittent sans peine de leur tâche. Au point
qu'il est ' plus rapide d'écrire sur le SAN que sur des disques attachés en direct '. Forte de ce succès, la mairie explore d'autres solutions de Datacore. Actuellement, elle met en ?"uvre l'outil
d'administration SanMaestro. Et grâce à SanMelody, version allégée de SanSymphony, elle a monté un SAN de test dédié aux plates-formes de maquettage, dans lequel les disques SAN sont utilisés à la volée, selon les besoins.redaction@01informatique.presse.fr