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Ecriture au laser, disposition par îlots de particules, lubrification par nanotube... Ces technologies vont accroître la capacité des disques durs.
Dans quelques mois, les premiers disques de 1 To (Seagate et Hitachi) feront leur apparition sur le marché. Une capacité impossible à atteindre sans la méthode d'enregistrement perpendiculaire (DMR). Désormais, pour gagner en
densité surfacique, les particules magnétiques disposées à la surface du média sont orientées de bas en haut, et non plus horizontalement.
Des procédés viables économiquement
Pour autant, ce procédé ne suffira pas à gagner la course à la capacité que se livrent les fabricants. Pour obtenir une capacité d'une trentaine de téraoctets d'ici à dix ans, ils planchent sur des technologies relevant autant de la
mécanique que de la chimie. De la mécanique pour rapprocher au maximum la tête de la surface du média. De la chimie pour réduire et aligner au mieux les particules magnétiques. Certains procédés sont viables sur le plan économique.
' C'est le cas de la disposition par îlots de particules ', rapporte Nicolas Frappart, d'Hitachi GST. L'écriture assistée par laser (qui vise à mieux gérer la sensibilité des particules en les chauffant
au préalable) est depuis longtemps à l'étude. Toutefois, ' ce procédé ne sera pas industrialisé avant deux ou trois ans ', note Didier Boulanger, directeur technique et Europe du Sud de Seagate.D'autres technologies sont promises à plus lointaine échéance. C'est le cas de la lubrification par nanotube, actuellement dans les laboratoires de Seagate. Son principe : récupérer le lubrifiant qui s'évapore sous l'effet de la
chaleur, et le réétaler sur la surface du média.v.berdot@01informatique.presse.fr
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