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Après les cadres, c'est au tour des forces de terrain d'être dotées de terminaux mobiles. Nokia surgit en force sur ce marché. Son offre va du terminal à la passerelle de sécurité.
De plus en plus, les entreprises lorgnent sur la mobilité. Après avoir équipé les cadres, elles pensent aux équipes de terrain : commerciaux, techniciens, etc. Elles espèrent en retour des gains de productivité.Nouveau venu sur ce marché, Nokia vient d'annoncer sa stratégie. Son offre se divise en trois segments : les terminaux (principalement la gamme E-Series), les passerelles de sécurité (IP) et les logiciels de communication
(Intellisync). Pour fournir ses solutions de bout en bout, il a lancé un vaste programme dans le but de constituer un réseau d'intégrateurs.
Des terminaux à la fois GSM et Wi-Fi
Les premiers E-Series ont été annoncés dernièrement. Les modèles haut de gamme sont à la fois GSM et Wi-Fi pour la convergence fixe-mobile, et taillés pour la synchronisation des données. Nouveauté : les passerelles de sécurité
embarquent des fonctions UTM (Unified Threat Management) et IPS (protection d'intrusion), en plus de celles de pare-feu et de concentrateur RPV IPSec ?" ajout dû à un renforcement d'accord avec Check Point. En avril 2004, celui-ci a acquis
Zone Labs. Mais le coup de maître de Nokia fut l'acquisition, mi-2006, d'Intellisync, éditeur de logiciel de synchronisation. Orange le considère comme le plus ouvert et l'a retenu pour son service Business Push Mail hébergé.Mais le Finlandais va se heurter à une rude concurrence. RIM a fait de la mobilité en entreprise son cheval de bataille, et occupe une solide position. Même s'il ne couvre pas le volet passerelles de sécurité, il reste axé sur les
informations personnelles (PIM). Microsoft, inévitable, ne fournit que les briques logicielles. Sybase, l'un des pionniers, renforce son offre. Fin 2005, il a acquis Extended Systems, et en septembre dernier, Mobile 365. Sybase se cantonne aussi au
logiciel. Motorola, numéro deux mondial des terminaux, mise sur la mobilité, mais sa solution Motosync reste confidentielle en Europe.j.soules@01informatique.presse.fr