La Poste outille sa stratégie de développement durable
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La Poste anticipe la réalisation d'un rapport annuel de développement durable. Principal enjeu : construire des indicateurs à partir d'informations glanées dans l'ensemble du groupe.
En 2003, La Poste a lancé sa politique de développement durable. Et bien qu'elle n'y soit pas contrainte légalement, elle s'est donné les moyens d'établir le rapport annuel idoine. Cette démarche nécessite de suivre des indicateurs
dans les domaines tant économique et social, qu'environnemental. Il s'agit aussi bien de la consommation d'eau ou d'électricité que du niveau de parité entre hommes et femmes, par exemple. Un casse-tête, car les données destinées à bâtir de tels
modèles sont éparpillées dans tous les services et sur tous les sites. Les quatre métiers de La Poste (courrier, colis, bureaux de poste, banque) sont concernés. Un outil spécialisé s'imposait donc pour récolter les informations, les synthétiser,
les analyser, et produire le document recherché.' Consulter nos factures d'électricité pour analyser notre consommation ne suffit pas, raconte ainsi Hélène Renard, chef de projet développement durable. Un bon indicateur doit aussi prendre
en compte le prix moyen du kilowatt/heure, la surface des locaux, etc. ' Après cinq mois passés à définir la liste des indicateurs et à préparer le cahier des charges, les directions du développement durable et des achats se
lancent dans un banc d'essai.
L'atout d'Ivalua : connaître les métiers de La Poste
Cinq éditeurs sont consultés, dont Ivalua et Enablon. C'est finalement le premier qui l'emporte, avec son outil Indicia. ' Sur le plan technique, les deux outils s'avèrent quasi équivalents. Indicia se révèle un
peu plus souple, estime Hélène Renard. C'est surtout la très bonne connaissance que le responsable du projet avait de La Poste et de ses métiers qui a fait la différence. Elle était essentielle. 'Depuis le début 2006, les responsables développement durable des métiers saisissent, dans Indicia, les données de base composant les indicateurs, au fur et à mesure de leur disponibilité. Des fourchettes de valeurs prédéfinies
autorisent un premier niveau de vérification de validité. Ensuite, les indicateurs entrent dans des circuits de validation organisationnelle de type workflow. Puis une étape de consolidation produit les analyses attendues sous forme de tableaux ou
de graphiques : comparaisons par métier, par territoire, etc.Le logiciel propose même de définir des plans d'action selon les résultats, dans un outil léger de gestion de projet. La Poste envisage de l'exploiter plus tard pour son activité courrier. Quant au rapport annuel, Indicia offre la
possibilité de le créer par glisser/déplacer des indicateurs et ajout de commentaires, puis de réutiliser le modèle chaque année. Mais La Poste n'en est pas encore là. Déjà au point sur ses indicateurs environnementaux, elle s'attaque aujourd'hui
aux données sociales.e.delsol@01informatique.presse.fr