La production des disques durs SSD décolle
Après Samsung et Sandisk, Toshiba se lance dans la production de disques durs SSD (Solid State Disk), des unités de stockage où la surface magnétique est remplacée par des puces de mémoire Flash. Sans partie mécanique, ces disques sont plus économes en énergie et plus fiables. De nombreux constructeurs manifestent depuis longtemps de l'intérêt pour équiper leurs portables et leurs serveurs de disques SSD, mais seuls IBM et Bull viennent de franchir le pas sur certaines versions de leurs lames. En cause, un coût au gigaoctet dix fois supérieur aux disques magnétiques. L'arrivée de Toshiba, numéro deux mondial des mémoires Nand, devrait contribuer à diviser les prix par deux d'ici à six mois. Le constructeur promet aussi la livraison d'un module de 128 Go d'ici à mai prochain, contre un maximum de 32 Go aujourdhui.
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