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l'éditeur présentera à la fin du mois d'avril les détails de SilverLight, son plug-in d'exécution d'applications multimédias au sein de navigateurs Web.
Le lecteur Flash Adobe disposait d'un quasi monopole quant à l'exécution d'animations multimédias dans les navigateurs Internet. C'est ce monopole que Microsoft veut ébrécher avec le composant additionnel
(plug-in) Silverlight. Celui-ci ?" autrefois baptisé
Windows Presentation Foundation/Everywhere ou WPF/E ?" s'installe sur un système d'exploitation Windows ou Mac.Mais ce n'est pas un client riche pour poste client : il s'exécute uniquement dans le navigateur Web. Microsoft fait tout de même un effort pour sortir de son monde. SilverLight sera bien sûr compatible avec Internet
Explorer, mais aussi avec Safari et Firefox. Et il sera à même d'interagir avec un serveur d'applications hors monde Windows.
Linux reste l'apanage de Flash
Contrairement à Flash, Linux n'est pas au programme de SilverLight. ' Nous ferons en sorte de rendre accessible cette technologie si des partenaires veulent la porter sur cette plate-forme ',
rappelle Jean-Christophe Cimetière, chef de produit plate-forme chez Microsoft France.Pour se procurer le plug-in, rien de compliqué. Un site dédié en propose un avant-goût en
téléchargement, sous la forme d'un exécutable de 1 Mo ou 2 Mo en fonction de la plate-forme de destination, contre plus de 30 Mo pour le moteur
d'exécution de clients riches sur poste client (WPF, inclus dans .net Framework 3.0).
Poste client ou navigateur Web ?
Outre le poids, la diffusion du plug-in dépendra du nombre et de la qualité des applications qui s'y exécuteront. Applications dont on ne sait pas encore si elles pourront tourner en mode déconnecté. Ce que
l'on sait, c'est que les informaticiens pourront les développer en codant aussi bien dans l'environnement Visual Studio que dans la toute
nouvelle suite Expression, concurrente de la
Creative Suite 3.0 d'Adobe.Là où les entreprises risquent de tiquer, c'est qu'avec l'arrivée d'un concurrent à Flash, elles pourraient avoir à coder aussi bien pour le plug-in d'Adobe que pour celui de
Microsoft. Sachant que pour la gestion de l'interactivité, les éditeurs s'appuient sur des langages différents, XAML pour Microsoft et MXML pour Adobe.
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