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La société d'ingénierie et d'intégration dimensionne l'équipement des plates-formes logistiques de ses clients à l'aide du logiciel Plant Simulation, d'UGS.
Philippe Loiseau s'enthousiasme pour son logiciel de simulation de flux. ' Chaque fois que nous l'avons utilisé nous avons gagné l'affaire ', s'exclame le directeur général de la Sedep.
Situé près de Lorient, l'industriel fabrique et intègre des installations logistiques de préparation de commande, principalement pour l'agro-alimentaire. Afin d'améliorer son activité d'ingénierie, il utilise depuis mars 2002 une licence de Plant
Simulation, d'UGS. Elle a été mise à contribution lors des avant-projets sur cinq grandes affaires représentant un total d'environ 30 millions d'euros de chiffre d'affaires.' Ce choix répondait à trois objectifs, explique Philippe Loiseau. D'abord, nous voulions mieux communiquer avec le client, mieux le comprendre et mieux lui expliquer. Expliciter un flux
s'avère assez abstrait et difficile quand vous discutez avec des non-spécialistes. Ensuite, nous voulions optimiser la conception des systèmes. En clair, dimensionner à 100 là où le besoin est de 100. Enfin, nous voulions réduire le risque de
dispersion des responsabilités, notamment au niveau de nos propres fournisseurs. ' Au début, deux personnes de l'entreprise ont été formées à l'utilisation du logiciel. Un an après l'installation du produit, l'industriel a
embauché un jeune ingénieur pour le prendre en charge.
Un mois d'études au minimum
Une étude de flux lui demande une dizaine de jours de charge sur une période d'au moins quatre semaines. L'opération se déroule en quatre étapes. Premièrement, récupérer les données de production, y compris le carnet de commandes du
client ?" ce qui requiert deux jours. Deuxièmement, élaborer le processus ?" soit entre quatre et cinq jours. Le logiciel contient une bibliothèque d'objets (ligne d'assemblage, stock automatisé, chargement de palettes, etc.) ayant leur
propre comportement, que l'on peut copier, coller, dupliquer ou prolonger par une filiation. Les algorithmes de comportement sont enrichis, si nécessaire, grâce au langage de l'outil, Simtalk, jugé relativement simple par l'utilisateur.Troisièmement, éliminer les erreurs ?" en un ou deux jours. Les simulations aident à corriger les anomalies flagrantes. Et en truffant le réseau de mouchards, on peut traquer les incohérences moins facilement décelables.
Quatrièmement, mettre en place les rapports d'exécution et ajuster les paramètres pour obtenir une solution satisfaisante ?" soit deux jours. Une itération se révèle ensuite ultrarapide : au bout d'une minute, les résultats s'affichent.
Différents fonctionnements sont essayés, dont ceux dans des situations dégradées. Séduits, les clients de Sedep réclament même une version de déploiement du logiciel.b.perzinsky@01informatique.presse.fr
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