La virtualisation d'applications : une alternative intermédiaire

Placer les programmes dans des « bulles » empêche qu'ils se contaminent réciproquement et simplifie les déploiements.

1. Une couche d'intégration
A la différence de VMware, qui crée une machine virtuelle sur laquelle on installe un système d'exploitation, la virtualisation d'applications rajoute une couche entre un programme donné et le système d'exploitation. Ensuite, cette couche se charge d'intercepter les appels à la base de registre et aux applications.
2. A chaque application ses fichiers système
Le système de fichiers et la base de registre virtuels ne sont pas des copies de ceux du système d'exploitation. Ils regroupent uniquement les modifications effectuées par l'application pour qu'elle puisse fonctionner. La procédure s'apparente plus ou moins à la capture de DLL effectuée par l'outil d'installation MSI de Microsoft.
3. Des bulles étanches
Si l'application veut chambouler la configuration système, elle ne le fera que dans sa copie de la base de registre. De même, elle n'aura accès qu'à ses propres versions de DLL et de fichiers de configuration système. Il n'y a donc pas de conflit avec les autres applications. C'est ce que l'on appelle le concept de bulle.
4. Des tests réduits lors des changements d'OS
Plusieurs applications peuvent opérer dans différentes bulles. Elles demeurent indépendantes les unes des autres et ne communiquent que par copier/coller dynamique ou statique (OLE ou DDE). Une telle garantie d'indépendance entre les applications limite fortement le volume des tests de régression nécessaires en cas de changement de système d'exploitation.
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