Inscrivez-vous gratuitement à la Newsletter BFM Business
Les technologies de virtualisation pourraient bien jouer un rôle prépondérant dans la mise en place des architectures orientées service.
Séparément, elles ont le vent en poupe. Ensemble, elles feraient des miracles. Une idée évoquée à maintes reprises lors du récent VMware Symposia 2007. Les technologies de virtualisation et d'architectures orientées service (SOA) sont
bien plus que ' les deux axes stratégiques que les entreprises ont intérêt à adopter ', comme l'a rappelé Red Hat lors de la sortie de son RHEEL5. ' Les deux concepts sont
absolument complémentaires ', ajoute Teresa Jones, analyste pour le Butler Group. D'autant que SOA et virtualisation poursuivent le même but : modifier les infrastructures en brisant les silos. L'ère
' un serveur, une application ' est définitivement révolue. Par ailleurs, l'architecture SOA amène la notion de construction dynamique d'applications, tandis que la virtualisation favorise la création
dynamique de serveurs.
Les composantes ne sont pas toutes là
L'idée d'intégrer les deux est donc venue naturellement. Certains parlent désormais de SOI (Services Oriented Infrastructure) ou même de VOA (Virtual Oriented Architecture) pour signifier cette convergence, qui n'en est qu'à ses
débuts. Selon les acteurs en présence, la virtualisation apporte au SOA simplicité, flexibilité, et mobilité. En simplifiant le développement et le déploiement de ces services et en allouant de façon dynamique et plus finement les ressources.
' Nos clients réclament l'augmentation à la volée des ressources CPU pour les attribuer à un service très utilisé et sous-alimenté ', constate Pierre-Olivier Chotard, directeur marketing Europe du Sud
chez BEA. Avec la virtualisation, des ressources supplémentaires pourront être attribuées à l'application à la demande. Côté administration, les outils spécifiques aux serveurs virtuels, tels ceux de Sysload, servent à mieux gérer ces services
applicatifs dans un environnement virtualisé.A terme, la virtualisation devrait dynamiser les déploiements SOA, encore rares. Mais les composantes nécessaires pour couvrir l'infrastructure virtuelle globale (réseau, serveurs, et stockage) ?" allocation et gestion de
capacité ou SLA... ?" n'existent pas toutes. ' Et, en dépit de l'agitation autour des technologies de virtualisation, le niveau de compréhension de son fonctionnement reste faible. Durant deux bonnes années, le SOA
devra probablement composer sans la virtualisation ', conclut Teresa Jones.k.frascaria@01informatique.presse.fr
Votre opinion