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Tour à tour ou de concert, accélération protocolaire et applicative tentent d'améliorer les temps de réponse des utilisateurs distants. Elles complètent la compression, le cache et la gestion de bande passante.
Une grande majorité de progiciels d'entreprise, hier en client-serveur, migrent vers une architecture d'applications Web. Le retour sur investissement de l'équipement d'accélération dépend donc du gain de productivité qu'apporte
l'optimisation de ces applications. PGI et programmes d'aide à la décision génèrent des requêtes courtes mais très nombreuses, particulièrement exigeantes au niveau du réseau étendu. Ainsi, l'utilisateur financier souhaitant un tableau de bord de
suivi des performances déclenche-t-il, via la touche ' Entrée ', plusieurs centaines de requêtes simultanées, avec un temps de réponse parfois inacceptable.De nombreuses techniques existent pour accélérer les traitements Web distribués. L'accélération protocolaire vise à réduire le bavardage traditionnel de TCP/IP sur le lien étendu, notamment en regroupant plusieurs acquittements
en un seul. Avec le DNS dynamique, il est aussi possible d'orienter chaque utilisateur vers le cache le plus proche. Une autre possibilité consiste à paramétrer les navigateurs, et les serveurs Web pour obtenir des connexions persistantes.La compression n'influence pas les temps de latence, car ils sont liés à la propagation des paquets sur le réseau et au délai de traitement des serveurs. L'accélération cible certains services particuliers, comme le partage de
fichiers CIFS ou NFS. Elle devient applicative lorsqu'on cherche à réduire les flux de données transmis par chaque programme - en transformant, par exemple, une même séquence d'informations souvent répétée en une simple référence de quelques
octets.
Surveiller le débit du boîtier
Dans le meilleur des cas, le proxy cache supprime le transfert des données sur le lien étendu, celles-ci étant régulièrement synchronisées avec le centre informatique. Mais cela suppose la coordination d'équipements disposés en
plusieurs points du réseau - en central, sur un site régional, et en agence. D'autres boîtiers se placent au plus près des serveurs de données : ' Issus du marché de la haute disponibilité et de l'optimisation des
applications, nos équipements s'installent en frontal des serveurs ', souligne Vincent Lavergne, responsable avant-vente pour l'Europe de F5.Avant de se mettre en quête d'une solution d'accélération, mieux vaut, toutefois, examiner les applications critiques, car elles peuvent souvent être améliorées. Et lorsque le recours au boîtier d'accélération s'avère
incontournable, il est essentiel de déterminer le débit disponible, la capacité des disques (nécessaires aux caches et à la compression), et de veiller aux équipements de qualité de service et de sécurité de l'infrastructure en place. Dans certains
cas, la solution devra aussi prendre en compte les requêtes issues des terminaux mobiles, des PC portables, des PDA, ou des smartphones reliés par le biais d'infrastructures mobiles (GPRS, Edge, 3G).L'accélération destinée aux utilisateurs en agence reste le marché le plus important. A terme, l'accélération Web concernera des chaînes de services assemblés par plusieurs entreprises partenaires, ciblant les mêmes internautes,
à grande échelle.
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