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Contraint de changer de prestataire de messagerie externalisée, Parrot opte pour une solution mieux adaptée à sa taille. Mais la migration a mis cinq mois au lieu de quatre semaines.
' Nous sommes passés de 70 à 300 personnes en deux ans, et notre service de messagerie externe a montré ses limites. Nous rencontrions notamment de gros problèmes de " blacklistage " de
nos envois. Il était urgent pour nous de réagir ', affirme le DSI Vincent Provandier. Le constructeur de périphériques Bluetooth avait envisagé - mais à moyen terme, seulement - d'évoluer vers une solution plus
large en termes de capacités de travail collaboratif. ' Avec Xi-Lite, nous avons fait d'une pierre deux coups. 'La solution présente des arguments de poids. Plus robuste que le service précédemment employé en matière de gestion externalisée, elle s'appuie, notamment, sur une infrastructure basée sur un réseau de stockage (SAN), hébergé chez son
éditeur Aliadi. Xi-Lite est également sécurisée par un bloc frontal dédié, fonctionnant sur des serveurs Linux assurant les fonctions de pare-feu, d'antivirus, et d'antispam. Parrot, qui n'avait pas complètement formulé cette demande, bénéficie en
outre d'une plate-forme collaborative et de partage des agendas, des tâches, et des contacts. Enfin, la solution Xi-Lite est parée d'un dispositif de push-mail, grâce auquel Parrot s'affranchit d'une solution de type Blackberry, trop onéreuse,
placée elle aussi dans le cahier des charges, mais à plus long terme.
Des efforts très sous-estimés
Le déploiement de Xi-Lite s'est toutefois révélé laborieux. Au lieu des trois à quatre semaines que requiert en général ce type de tâche, l'opération s'est étalée sur cinq mois. La migration d'un poste consiste en une réplication en
local des données de l'utilisateur hébergées sur l'ancien système, avant leur renvoi sur les serveurs d'Aliadis. Une opération estimée à une demi-heure, en moyenne, que Parrot a choisi de prendre en charge. Mais c'était sans compter avec la charge
pesant déjà sur le personnel informatique, la difficile gestion des postes des utilisateurs itinérants, et le basculement du domaine de Parrot de .fr en .com, décidé lors de son passage à l'international. Le processus a donc pris un retard et ne
s'est pas amenuisé avec le temps. ' C'est une erreur que je ne reproduirai pas. Malgré les meilleures volontés, j'ai dû recourir à une société externe pour achever ce déploiement qui n'en finissait
pas ', admet le DSI de Parrot.Mais la solution est en place et opérationnelle. Satisfait de la complétude du service, le fabricant en a étendu l'utilisation à ses établissements présents à l'international.s.bellec@01informatique.presse.fr
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