' L'adhésion de SSII transforme l'ASS2L en Fédération de l'industrie du logiciel libre '
Alexandre Zapolsky Président-directeur général de Linagora.
Quelle est la situation de Linagora, qui s'est fait discret ces derniers mois ?
Alexandre Zapolsky : La société grandit. Nous comptons aujourd'hui 65 personnes, pour un CA 2006 de 4,2 M€. Il est vrai que nous avons été discrets ces derniers temps, ce qui ne signifie pas que nous n'avions rien à annoncer ! Nous travaillons sur de nombreux projets, comme le plan global de secours de la Gendarmerie nationale, avec Sun, ou sur diverses affaires dans le secteur bancaire, qui est en passe de devenir, sans doute d'ici à l'année prochaine, notre premier domaine d'intervention, devant le secteur public. La volonté de Linagora est de devenir fin 2007 le leader du logiciel libre en France, en effectif et en chiffre d'affaires. Puis, entre 2008 et 2010, nous voulons consolider cette position pour occuper la même place, cette fois en Europe, avec comme objectif un effectif de 300 à 500 personnes et 30 à 50 M€ de CA.Ce développement passe-t-il par la seule croissance interne ?
A.L. : La croissance interne est un moyen de parvenir à notre objectif de doublement de chiffre d'affaires en 2007, d'autant que nous sommes positionnés sur de très gros projets, comme la fourniture de PC sous Ubuntu Linux pour les députés de l'Assemblée nationale. Il s'agit d'un dossier important, suivi dans le monde entier, car la France sera le premier pays à aller dans ce sens. Mais la croissance externe va aussi nous permettre d'atteindre notre objectif de développement. Nous finalisons l'acquisition d'un grand acteur du logiciel libre en France, qui nous fera passer le cap de la centaine d'employés et atteindre 10 M? de CA dès cette année. Cette annonce sera faite lors de la seconde édition de Paris Capitale du Libre, qui se tiendra les 13 et 14 juin au Palais des Congrès de Paris.Quelles sont vos attentes vis-à-vis de cet événement ?
A.L. : La première manifestation, organisée par l'ASS2L et la mairie de Paris, a rassemblé 1500 personnes en 2006, et nous en attendons le double cette année. Nous avons à ce jour autant d'inscrits que de participants l'an dernier. Il s'agit de l'événement majeur pour le secteur des logiciels libres. Ces deux journées donneront la parole aux acteurs du secteur, grâce à deux cycles de conférences ?" un ' in ' et un ' off '. Quatre espaces sont prévus : grand public, PME, professionnel, et Emploi/formation, avec 500 offres d'emploi proposées. Une demi-journée sera également placée sous l'égide du pôle de compétitivité Ouverture Paris Région. Une façon de rappeler notre volonté de faire de l'Île-de-France une ' Open Source Valley '. Qu'en est-il de la labellisation de ce pôle, prévue pour février dernier ?
A.L. : Cette labellisation a été décalée en raison des élections. Mais Nicolas Sarkozy, le nouveau président de la République, soutient publiquement le projet de pôle de compétitivité sur les logiciels libres. Je suis donc confiant. Tout dépend de la capacité des membres du pôle à avancer ensemble et dans le même temps. L'heure est venue de structurer l'activité. Aussi, lors de Paris Capitale du Libre, je proposerai, en tant que vice-président de l'actuel bureau provisoire, la création d'une véritable association Loi 1901, avec l'adoption de statuts, la constitution d'un bureau...Comment évolue l'ASS2L, association que vous avez évoquée ?
A.L. : L'ASS2L compte une soixantaine d'adhérents. De nouvelles adhésions, comme celles de Sopra, Unilog, Unisys, Steria ou encore Osiatis, seront annoncées lors de Paris Capitale du Libre. Ainsi qu'un changement important : celui du passage à la FNILL, Fédération nationale de l'industrie du logiciel libre. Cette structure se veut plus représentative des divers acteurs qui la composent. En accueillant tous les fournisseurs et les grands utilisateurs, elle démontrerait l'importance du mouvement des logiciels libres, qui représentent déjà 15 à 25 % de la croissance du secteur informatique.
Alexandre Zapolsky : La société grandit. Nous comptons aujourd'hui 65 personnes, pour un CA 2006 de 4,2 M€. Il est vrai que nous avons été discrets ces derniers temps, ce qui ne signifie pas que nous n'avions rien à annoncer ! Nous travaillons sur de nombreux projets, comme le plan global de secours de la Gendarmerie nationale, avec Sun, ou sur diverses affaires dans le secteur bancaire, qui est en passe de devenir, sans doute d'ici à l'année prochaine, notre premier domaine d'intervention, devant le secteur public. La volonté de Linagora est de devenir fin 2007 le leader du logiciel libre en France, en effectif et en chiffre d'affaires. Puis, entre 2008 et 2010, nous voulons consolider cette position pour occuper la même place, cette fois en Europe, avec comme objectif un effectif de 300 à 500 personnes et 30 à 50 M€ de CA.Ce développement passe-t-il par la seule croissance interne ?
A.L. : La croissance interne est un moyen de parvenir à notre objectif de doublement de chiffre d'affaires en 2007, d'autant que nous sommes positionnés sur de très gros projets, comme la fourniture de PC sous Ubuntu Linux pour les députés de l'Assemblée nationale. Il s'agit d'un dossier important, suivi dans le monde entier, car la France sera le premier pays à aller dans ce sens. Mais la croissance externe va aussi nous permettre d'atteindre notre objectif de développement. Nous finalisons l'acquisition d'un grand acteur du logiciel libre en France, qui nous fera passer le cap de la centaine d'employés et atteindre 10 M? de CA dès cette année. Cette annonce sera faite lors de la seconde édition de Paris Capitale du Libre, qui se tiendra les 13 et 14 juin au Palais des Congrès de Paris.Quelles sont vos attentes vis-à-vis de cet événement ?
A.L. : La première manifestation, organisée par l'ASS2L et la mairie de Paris, a rassemblé 1500 personnes en 2006, et nous en attendons le double cette année. Nous avons à ce jour autant d'inscrits que de participants l'an dernier. Il s'agit de l'événement majeur pour le secteur des logiciels libres. Ces deux journées donneront la parole aux acteurs du secteur, grâce à deux cycles de conférences ?" un ' in ' et un ' off '. Quatre espaces sont prévus : grand public, PME, professionnel, et Emploi/formation, avec 500 offres d'emploi proposées. Une demi-journée sera également placée sous l'égide du pôle de compétitivité Ouverture Paris Région. Une façon de rappeler notre volonté de faire de l'Île-de-France une ' Open Source Valley '. Qu'en est-il de la labellisation de ce pôle, prévue pour février dernier ?
A.L. : Cette labellisation a été décalée en raison des élections. Mais Nicolas Sarkozy, le nouveau président de la République, soutient publiquement le projet de pôle de compétitivité sur les logiciels libres. Je suis donc confiant. Tout dépend de la capacité des membres du pôle à avancer ensemble et dans le même temps. L'heure est venue de structurer l'activité. Aussi, lors de Paris Capitale du Libre, je proposerai, en tant que vice-président de l'actuel bureau provisoire, la création d'une véritable association Loi 1901, avec l'adoption de statuts, la constitution d'un bureau...Comment évolue l'ASS2L, association que vous avez évoquée ?
A.L. : L'ASS2L compte une soixantaine d'adhérents. De nouvelles adhésions, comme celles de Sopra, Unilog, Unisys, Steria ou encore Osiatis, seront annoncées lors de Paris Capitale du Libre. Ainsi qu'un changement important : celui du passage à la FNILL, Fédération nationale de l'industrie du logiciel libre. Cette structure se veut plus représentative des divers acteurs qui la composent. En accueillant tous les fournisseurs et les grands utilisateurs, elle démontrerait l'importance du mouvement des logiciels libres, qui représentent déjà 15 à 25 % de la croissance du secteur informatique.
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