L'Afutt (utilisateurs télécoms) s'inquiète d'un retour en arrière

L'association d'utilisateurs de télécoms s'inquiète d'un éventuel "marchandage" entre le gouvernement et les opérateurs, sur le dos des utilisateurs de téléphonie mobile.

Comme prévu, les associations de consommateurs s'inquiètent d'un éventuel "marchandage" entre le gouvernement et les opérateurs, sur le dos des utilisateurs de téléphonie mobile. Suite à la réunion du 17 juillet entre les deux ministres concernés, Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg, et des représentants des quatre opérateurs, le gouvernement étudierait notamment des mesures économiques visant à relocaliser les emplois dans les centres d'appel en faisant payer le consommateur (comment ?) ou à revenir sur la possibilité de résilier un contrat de 24 mois au bout d'un an. L'association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) a déclaré : «Il y a eu plusieurs déclarations de certains participants qui constituent pour les utilisateurs autant de signes inquiétants ».
Elle rappelle que les dispositions favorables au consommateurs (gratuité du temps d'attente, conditions de désengagement), contenues dans la loi "Chatel" du 3 janvier 2008 ont été «obtenues après de longue négociations en vue de rapprocher la situation de l'utilisateur français de celle des principaux pays européens. Dans le cas, par exemple, des conditions de désengagement, ce retour en arrière représenterait une véritable régression du droit. Que signifie l’argument selon lequel revenir sur cette disposition serait justifié par le développement aujourd’hui observé des offres sans engagement ? ». L'Afutt en appelle à des éclaircissements, sachant que les associations de consommateurs doivent être associées à la concertation en cours, lancée par le gouvernement.
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