L'Amérique, l'Amérique...

Les capital-risqueurs aiment bien les Etats-Unis. Même s'ils regardent du côté de l'Asie. La Chine, notamment, garde quelques défauts : sa vision particulière de la propriété intellectuelle, les coûts de transport, et
l'environnement business à l'expertise encore trop faible. Malgré la globalisation, l'Amérique reste, si ce n'est l'eldorado chanté par Joe Dassin, en tout cas le leader en innovation technologique, estiment les
investisseurs en capital-risque interrogés par Deloitte & Touche dans leur étude
' 2006 Global Venture Capital Survey '.Les fonds non-américains sont très attirés par le volume d'affaires et les opportunités que représente le seul marché américain. Ce sont ces investisseurs non-américains qui estiment que les Etats-Unis restent au top pour
l'ingénierie, la recherche-développement et le manufacturing ?" en dehors, bien sûr, de leur propre pays (la fibre nationaliste existe aussi dans ces métiers-là !). Les investisseurs sont plus nombreux que
l'an dernier à estimer qu'ils vont développer leurs opérations globales. Mais l'étude de Deloitte & Touche révèle aussi une très forte minorité qui, au contraire, ne prévoit pas d'actions de globalisation dans les
cinq prochaines années. Ces deux opinions très opposées ne contribuent pas vraiment à éclaircir le futur proche !Quant aux critères de choix des meilleurs emplacements de la planète pour des opérations globales, ils sont au nombre de trois : le coût du travail, le niveau entrepreneurial, et la facilité d'accès aux grands marchés. Les
méthodes sont aussi au nombre de trois, par ordre de préférence des capital-risqueurs : trouver des partenaires disposant d'une implantation mondiale ; opérer avec des investisseurs ayant une préférence locale ; et développer
des alliances avec des entreprises étrangères.(*) directeur de la rédaction de 01 Informatique
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