L'antivirus se fond dans le processeur
Un nouveau mode d'exécution limitera les dépassements de mémoire, permettant de bloquer l'exécution de certains virus.
Eurêka ! Microsoft pense avoir trouvé la solution aux dépassements de mémoire et autres trous de sécurité. Les vers tels que Blaster et SQL Hammer ne seront donc bientôt plus que de vieux souvenirs. En fait, l'éditeur n'a pas
trouvé la recette miracle du logiciel sans bogues. Il copie simplement Linux et s'en remet aux fabricants de processeurs pour interdire l'exécution des programmes malicieux.Le garde-fou technologique se nomme No Execute ou NX , et repose sur la séparation du code et des données. A l'image de l'Exec Shield de Linux, il utilise un marqueur qui identifie des zones mémoires comme non exécutables. Un ver
comme Blaster, qui recourrait à la technique du dépassement de mémoire pour injecter son code malicieux, et en forcer l'exécution, sera donc bloqué. Mais à la différence de Linux, ce mode de fonctionnement est contrôlé directement par le processeur,
ce qui le rend plus difficile à contourner.
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