L'architecture du processeur Cell
Prévu au départ pour la Playstation 3, le Cell du trio IBM-Sony-Toshiba pourrait bien se retrouver dans des PDA ou dans des supercalculateurs.
A la fin des années 90, Sony se prend à rêver, pour sa Playstation, d'un processeur qui se comporterait comme une cellule dans un organisme vivant. Il s'appellerait... Cell. En 2000, Sony s'allie à Toshiba et à IBM.
Objectif : produire une puce moins dense que celles actuellement sur le marché, dont les performances sont axées sur les applications vidéo, 3D, ou de calcul scientifique. L'architecture d'un processeur est toujours une fragile question
d'équilibre. Plus la puce intègre d'intelligence, plus vite elle exécute les opérations, plus elle devient complexe, chère et consommatrice d'énergie. Une puce simple, comme au temps des Risc (Reduced Instruction Set Computer), comporte moins de
transistors et consomme peu. Mais, exempte de cache, par exemple, elle souffre de la lenteur des échanges avec la mémoire.
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