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La société Forges et Mécanique de la Loire avait des besoins bien spécifiques, notamment en gestion de sa production. La collaboration étroite avec les équipes de développements de l'éditeur Sylob a entériné le choix de son PGI.
Face à quelques grands noms du progiciel, la proximité a finalement triomphé. ' Sylob a réalisé entre 15 et 20 adaptations spécifiques à notre entreprise ', se souvient Frédéric Truchon,
chef de projet aux Forges et Mécanique de la Loire (FMDL). Celui-ci a opté pour le PGI Precix de l'éditeur. Une dizaine de fournisseurs avaient répondu à l'appel d'offres lancé en 2005 par cette société industrielle. Et parmi eux, du beau monde,
dont le Français Divalto et l'Allemand SAP, avec son offre Business One.Sylob a rapidement démontré ses capacités à comprendre le c?"ur de métier de l'entreprise. En réalisant, notamment, un pont entre le PGI et le logiciel de gestion des fours afin de récupérer les informations issues des ordres de
fabrication et des fichiers d'articles. L'éditeur a aussi développé dans Precix un outil de gestion des caractéristiques chimiques et mécaniques des matières premières. Une application qui, par la suite, s'est interfacée avec les modules achats et
production. ' Nous avons senti les autres éditeurs assez réfractaires à l'idée de faire du spécifique. Sylob, lui, nous a immédiatement présenté un jeu d'essais intéressant ', précise Frédéric
Truchon.
Un contact direct avec les équipes de R&D
Du jeu d'essais à la collaboration au projet, il n'y a qu'un pas. Sylob l'a franchi en allouant très tôt un chef de projet comme interlocuteur de la FMDL. ' Il s'est impliqué dans la communication avec les
utilisateurs. Il a aussi participé à leur formation. ' Les échanges se sont prolongés jusqu'à mettre l'industriel en relation directe avec les analystes-développeurs de Sylob. ' Dans la phase
d'avant-projet, j'ai pu dire aux équipes de développement ce qui allait ou n'allait pas dans leurs réalisations, sur des choses très précises, telles que l'ajout d'un champ dans un écran particulier ', explique Frédéric
Truchon, qui s'est aidé de son expérience d'ancien responsable méthode.Au final, le recours à ce nouveau PGI est perçu comme satisfaisant. Ce qui n'était pas gagné d'avance, car l'ancien outil - le logiciel de GPAO PMX édité par GTI (maintenant Cegid) - était en place depuis dix ans. Et il avait
forgé des habitudes, surtout chez les plus anciens. ' C'est avec les personnes de l'atelier que cela s'est le mieux passé. Ils utilisent aujourd'hui un système avec code à barres, qui aide à suivre l'avancement de la
production. Auparavant, tout était géré sur papier. '.l.arbelet@01informatique.presse.fr
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