L'authentification par analyse des matériaux
Signoptic Technologies n'a qu'un but : révolutionner la lutte contre la contrefaçon et la falsification. A l'inverse des solutions traditionnelles de marquage (code-barres, gravure laser, puce RFID, hologramme, pigment, etc.), la jeune pousse établit une signature de l'objet à protéger selon ses caractéristiques intrinsèques. Cet identifiant présente de nombreux avantages : il est unique, infalsifiable, invisible, et s'intègre aisément dans le procédé de fabrication.Le concept d'authentification de la matière germe dans la tête de ses fondateurs au milieu des années 90. Travaillant dans le domaine du papier, ils cherchent alors à mesurer la qualité de la production. Ils constatent rapidement qu'il est impossible de sortir deux fois le même produit et réalisent du même coup le potentiel d'authentification lié à l'analyse de la matière. Seul problème, les capteurs sont encore chers et les ordinateurs peu puissants. Mais, dix ans plus tard, les équipements ont progressé et le procédé devient industriellement viable. Il s'applique non seulement au papier ou au carton, mais aussi au plastic, verre ou métal.Concrètement, les produits reçoivent une stimulation extérieure (électromagnétique, mécanique, sonore, etc.) et un capteur mesure leur réaction. Cette information est traitée par un algorithme, puis un identifiant ?" aléatoire et unique ?" est calculé et enregistré. Une nouvelle lecture aide à confronter l'identifiant lu à l'identifiant enregistré.Le dépôt de brevets commence en 2004 ?" extraction de signatures aléatoires de la matière, application cryptographique, procédé de signatures stables dans le temps, application pour téléphones mobiles munis de caméra, capture d'empreintes sur un objet brillant ?" et la société est créée début 2005.
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