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Dès mars 2008, ce nom de domaine permettra aux entreprises présentes dans cette région d'être mieux identifiées.
Presque deux ans après le lancement de la première phase de réservation du nom de domaine .eu, c'est donc au tour de l'équivalent asiatique d'annoncer son calendrier des enregistrements (voir
encadré). Une mission dévolue à
DotAsia, organisation à but non lucratif réunissant des représentants de 73 pays d'Asie et d'Océanie. Elle est chargée de gérer, d'autoriser et de promouvoir le déploiement ce nom
de domaine.Cette extension facilitera la communication des entreprises qui souhaitent se développer sur place et séduire quelque 400 millions d'internautes. Il sera en effet plus intéressant pour elles de déposer un nom de domaine en .asia
plutôt qu'une extension propre à chacun des 73 pays.' Quand des multinationales s'installent dans la région, elles ont besoin d'une identification régionale. Une simple identification locale ne suffit pas. Par exemple, si une société installe son siège
social à Shanghai, une adresse en .cn convient pour communiquer avec ses clients potentiels en Chine. Toutefois, quand cette même société se rend au Japon, une adresse en .asia permet de renforcer son champ de prospection ', explique
Leona Chen, responsable des enregistrements de DotAsia. Evidemment pour enregistrer un .asia, le demandeur doit disposer d'une entité légale présente dans cette région.
La prime au plus offrant
La principale originalité concerne l'instauration d'enchères d'une durée de sept jours. Elles seront organisées uniquement pour les demandes multiples sur un même domaine. DotAsia motive cette décision par le fait
que l'aspect ' loterie ' du .eu n'était pas très équitable : à la seconde près, une marque pouvait se faire coiffer sur le poteau.Souhaitant que ce nom de domaine soit une extension vivante, DotAsia préfère que ce soit le plus offrant qui l'emporte. ' Si une entreprise paie très cher un nom de domaine c'est que, a priori,
elle veut utiliser le titre ', estime Frédéric Guillemaut, directeur associé de la société marseillaise MailClub, un des registrars retenus par DotAsia.Pour Leona Chen, les enchères permettront donc ' de décourager le cybersquatting '. Elles seront transparentes puisque le nom des prétendants sera révélé. Cette politique évitera aussi que deux filiales
d'une société ne se disputent le même nom de domaine.' Le raz de marée qu'on pouvait attendre pour le .asia n'a pas encore eu lieu, peut-être parce que l'annonce a été faite juste après les vacances et qu'il n'y a pas encore eu beaucoup de
communication. Un grand rush est prévu dans les prochains mois. Pour le .eu, les personnes et les entreprises avaient attendu les dernières semaines pour se manifester et s'apercevoir qu'il fallait protéger leurs
marques ', rappelle Frédéric Guillemaut.
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