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Selon Compass, l'analyse comparative n'est intéressante que si elle désigne avec suffisamment de netteté les opportunités d'amélioration.
Dans les entreprises, la mode est au benchmarking au moins dans le discours. Le principe d'une telle approche est simple : il s'agit de comparer sa propre performance non seulement à celle de ses concurrents, mais aussi à celle
de ses homologues intervenant dans d'autres domaines d'activité. Et, pourquoi pas, aux résultats observés dans d'autres pays. Sur le terrain, cependant, beaucoup de choses restent à faire. Ainsi, à en croire l'un des derniers livres blancs publiés
par Compass, une société spécialisée dans l'analyse de performances, les éléments constitutifs du benchmarking, s'ils ont le mérite d'exister, n'entrent pas assez dans le détail pour pou-voir être vraiment utiles au management de
l'entreprise.
Des critères concrets
Avant de mettre en place un progiciel de gestion intégré (PGI), les entreprises doivent bien regarder ce qui a été constaté au fil des ans dans les groupes ayant déjà un retour d'expérience. Et cela tant en terme de rotation des
stocks que de gestion des invendus, d'ajustement des effectifs ou de répartition des tâches. En effet, face à des investissements qui engagent l'avenir, seuls des critères concrets peuvent décider, in fine, de la mise en ?"uvre d'un PGI
susceptible de bouleverser le fonctionnement des services. Autre exemple, mis en avant par Howard Davies, analyste chez Compass : le cas de plus en plus banal d'une fusion entre deux entreprises. Celle qui rachète doit absolument
' simuler ' les coûts et avantages, poste par poste, d'un rachat éventuel ; sans oublier de le mettre en regard de ce qui se pas-serait si les deux sociétés en question restaient indépendantes.
Même chose si l'on envisage de ' passer d'Unisys à IBM, ou de NT à Unix ', ajoute Howard Davies. D'où la nécessité d'utiliser, chaque fois que faire se peut, le balanced scorecard. Mais ça, c'est une
autre histoire...
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