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Les brouilleurs GSM utilisent trois méthodes pour perturber les communications des téléphones mobiles. Certains sont autorisés depuis deux ans dans les salles de spectacle en France.
Pour être autorisé, un brouilleur ne doit pas provoquer de perturbations en dehors des zones couvertes par ce dispositif. De même, il doit respecter la réglementation applicable aux appels d'urgence. Enfin et surtout, ce type de
matériel ne doit fonctionner que dans des bandes de fréquences identifiées, sans perturber les autres types de communications sans fil (téléphone Dect, talkie-walkie...).Le pollueur (interdit en France) constitue la technique de brouillage la plus extrême. Ce boîtier relativement peu intelligent émet en permanence un signal parasite sur la même fréquence que celle des relais téléphoniques. Aucun
appel, entrant ou sortant, n'est alors possible.
Une portée de 5 à 1 000 m
Moins agressive, une autre technique s'appuie sur des répéteurs, qui autorisent les mobiles à passer un appel d'urgence, mais interdisent tout appel entrant.D'autres systèmes, enfin, bloquent la communication entre un téléphone et le relais de l'opérateur grâce à l'émission d'un signal parasite, quel que soit le sens de la communication, mais seulement après avoir détecté un appel. Les
maisons d'arrêt de Rouen et de la Santé, à Paris, sont équipées de tels systèmes.Commercialisés de 150 euros (produits non homologués) à plus de 1 500 euros, les boîtiers disponibles sur le marché brouillent les normes GSM, CDAM, TDMA, PCS, mais aussi l'UMTS et le Wi-Fi. La portée de ces appareils varie en
fonction de leur puissance, soit de cinq mètres à plus de 1 000 mètres (en général pour des applications militaires).j.desvouges@01informatique.presse.fr