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Grâce à un petit coup de pouce réglementaire, divers investisseurs s'intéresseraient à une recomposition du câble dans l'Hexagone.
Le câble français finira-t-il par renaître de ses cendres ? Après des lustres d'incertitudes, ces dernières semaines ont été fertiles en spéculations depuis qu'un projet de loi s'apprête à entrouvrir enfin la porte à une
recomposition du secteur en faisant sauter le verrou limitant à huit millions d'habitants le bassin de population qu'un même câblo-opérateur peut desservir. De même, le concept de' neutralité
technologique 'inscrit dans le paquet de directives communautaires, qui doit être prochainement transposé en droit français, devrait abolir certaines barrières propres au régime juridique du câble.
Un jeu complexe
Le jeu s'avère particulièrement complexe compte tenu des intérêts divergents des divers acteurs. Comment parvenir à mettre simultanément d'accord Noos (filiale de Suez qui opère le réseau câblé parisien), NC Numéricâble (filiale de
Canal+) et France Télécom (qui possède une participation minoritaire dans Noos et détient en propre l'infrastructure de NC Numéricâble) ? Sans compter Morgan Stanley, actionnaire de Noos, et tous ceux qui lorgnent sur une possible recomposition
du secteur (le câblo-opérateur américain Liberty Media, des fonds d'investissements tels qu'AXA Private Equity, Apax Partners, ou encore le groupe Louis Dreyfus).Inversement, les maisons mères des deux principaux câblo-opérateurs ne souhaitent pas brader leurs actifs. Difficile dans ces conditions de mettre tout le monde d'accord avec des écarts d'évaluation qui se chiffrent en centaines de
millions d'euros.
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