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Pour faire face à la montée en charge de son réseau, le centre Pompidou s'est doté d'un réseau Ethernet à 1 Gbit/s, fourni par 3Com. Les employés et les visiteurs du centre peuvent désormais consulter les photos numérisées des ?"uvres et les vidéos des artistes à très grande vitesse.
Au début de l'année dernière, le centre Pompidou a décidé de faire migrer son réseau ATM, basé sur des commutateurs Xylan et Alcatel installés en 1997. ' Nos utilisateurs se plaignaient de notre réseau local. Ils le trouvaient trop lent et souvent en panne. De plus, il était difficile d'envoyer des fichiers de plus de 10 Mo. Les dorsales ATM d'un débit de 155 Mbit/s et les liens Ethernet à 10 Mbit/s vers les stations de travail ne suffisaient plus à transporter la forte augmentation du trafic sur le réseau ', se souvient Olivier Bielecki, DSI du centre Pompidou.Après avoir discuté avec de nombreux fournisseurs, dont Cisco Systems et Alcatel, le centre a opté pour 3Com. Olivier Bielecki a profité de ce projet de migration du réseau local pour revoir complètement le plan d'adressage. Toutes les stations du centre, (soit environ 900 PC) disposaient d'une adresse publique, un inconvénient important en termes de sécurité. Il a donc été décidé d'utiliser des adresses privées de classe A. Le projet de migration, d'une durée de trois semaines, s'est déroulé au cours du deuxième trimestre 2005. Il a permis de valider le plan d'adressage, ainsi que l'architecture et la maquette du futur réseau.
Les étages du centre sont connectés à 1 Gbit/s
Deux commutateurs 8800, codéveloppés par 3Com et Huawei et dotés d'alimentations redondantes, ont été installés au sous-sol du centre Pompidou, dans la salle informatique réservée aux équipements réseaux. Ces commutateurs connectent les étages du musée à des débits de 1 Gbit/s. Ils concentrent également les liens à 1 Gbit/s vers les cinq bâtiments administratifs situés à proximité et dotés de commutateurs 4400. Enfin, un bâtiment, au nord de Paris, est relié via une liaison hertzienne, et un autre, plus proche, devrait être bientôt raccordé par un faisceau laser fourni par MRV Communications. Afin de cloisonner les flux sur le réseau, des VLan spécifiques ont été créés pour le trafic administratif, celui qui concerne les applications destinées aux visiteurs, et pour les flux liés à la billetterie.
' Parés pour l'avenir '
Peu de temps après avoir fait migrer son réseau local vers Ethernet, le centre a décidé de refondre ses systèmes de stockage. ' Nous avons dû faire face à une montée en charge très forte de nos besoins. Le centre a mis en place, depuis quelques années, un programme de numérisation des photographies des ?"uvres d'art. En 2005, nous disposions de plus de trente-cinq mille images d'?"uvres de la collection en haute définition. Par ailleurs, nous devons stocker toujours plus de vidéos d'artistes, de nos conférences, de nos expositions, etc. ', explique Olivier Bielecki.Afin de consolider et mieux gérer l'espace disque réparti sur de nombreux serveurs, une baie EMC a été installée pour créer un réseau de stockage mixte SAN et NAS. Les données des bases SQL des applications de billetterie et d'administration sont stockées sur le réseau SAN, alors que le réseau NAS sert à gérer l'espace du serveur de messagerie, les photos des ?"uvres et les vidéos. Au final, le débit des postes de travail est passé de 10 Mbit/s à 100 Mbit/s. ' Avec la possibilité de faire migrer nos châssis vers le 10 Gigabit, nous sommes parés pour l'avenir ', conclut Olivier Bielecki.
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