Le Cigref publie un guide sur les réseaux sociaux d'entreprise

Le club des grands DSI fait un focus sur la mise en œuvre des réseaux sociaux dans les entreprises. Avec des conseils à la clé pour accélérer leur adoption.
Le Cigref publie régulièrement des rapports sur des thématiques plus ou moins à la mode comme l’internet des objets ou les achats numériques. Le dernier en date porte sur les réseaux sociaux d’entreprise (RSE). En 50 pages, l’association de grandes entreprises fait le point sur ce qu’apportent les RSE, le contexte de leur mise en place, les difficultés liées à leur mise en œuvre et à leur utilisation.
« Les projets concernant leur mise en œuvre sont délicats, car ils touchent toutes les fonctions de l’entreprise » précisent les auteurs du rapport. Le Cigref tente d’apporter des réponses à des questions comme : qui doit piloter la conduite du changement ? Quel est le rôle de la DSI ? Comment ces outils sont mis en œuvre ? Et plus généralement : quels sont les enjeux et les freins ?
« Le réseau social d’entreprise s’inscrit à de rares exceptions près, dans la refonte de l’intranet de l’entreprise. Il s’agit d’associer à une partie informationnelle existante, une fonction sociale et collaborative rendue nécessaire pour partager les bonnes idées » précisent, par exemple, les auteurs du rapport.
L’implication de l’équipe dirigeante et des managers est indispensable. Pour montrer l’exemple, les membres des comités de direction vont parfois jusqu’à créer des communautés dirigeantes. Mais pour réussir à convaincre ces managers de participer à l’aventure, il faut notamment penser aux versions mobiles de l’outil. Le Cigref donne de nombreux conseils à tous les niveaux : la gouvernance, l’accompagnement des salariés et des managers, la communication ou encore le support. Et le rapport est émaillé de nombreux courts exemples anonymes de sociétés utilisant un RSE.
Enfin, en fin de rapport, de volumineuses annexes listent les actions à entreprendre pour chaque point clef (la culture d’entreprise, les ressources humaines ou l’organisation) et décrivent la charte d’utilisation des médias sociaux à mettre en place.
Le Cigref semble avoir encore un regret : il est toujours difficile de savoir si une information a bien été lue et exploitée. « Le RSE permet d’apporter quelques réponses en suivant les actions de chacun sur les objets sociaux (“untel a ouvert”, “untel a regardé”, “untel a contacté untel”, etc.… ). Mais il n’existe pas vraiment d’outils de mesure de l’utilisation des informations et des personnes qui travaillent dessus ».