Le cloud public peine à percer en entreprise
Le récent salon Cloud & Datacenter livre quelques tendances
Malgré un coût mensuel de quelques dizaines d'euros, les sociétés refusent de faire héberger leurs serveurs sur des clouds publics (Iaas, Infrastructure as a Service). “ Les serveurs que nous abritons le sont systématiquement sur des nuages privés, lance Gilles Pecqueron, directeur marketing de Téléhouse. Nos clients refusent de partager les ressources, ce qui réduirait pourtant leur facture. ” Pour Julien Mousqueton, architecte technique chez Agrica, il existe une réelle méfiance vis-à-vis des offres d'infrastructure en cloud public : “ On ne sait pas où l'on va, personne n'a la même définition du service à rendre. Par conséquent, nous préférons garder la mainmise sur nos infrastructures afin de maîtriser la qualité du support et la réactivité que nous voulons offrir à nos utilisateurs et à nos métiers. ”
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