Le Club Med met son réseau MPLS sous haute surveillance
Quatres ondes et un agrégateur suffisent au spécialiste du tourisme pour observer le comportement de son réseau et des applications qui y circulent.
Le réseau du Club Med dessert 250 sites ?" dont 80 villages de vacances ?" à travers le monde et véhicule une quarantaine d'applications. Pas étonnant que la DSI veuille le superviser.Ce besoin naît en 2004, lorsque le Club Med remplace son réseau à relais de trames pour une infrastructure réseau privé virtuel (RPV) IP sur c?"ur MPLS (Multiprotocol Label Switching). Le spécialiste du tourisme retient France Télécom Equant, et lui confie l'exploitation de ses routeurs. Dans cette architecture, chaque point du réseau peut communiquer avec tous les autres (any to any). Il est donc indispensable qu'elle garde un ?"il sur la circulation des flux.' Puisque nous avions tout externalisé, nous aurions trouvé normal que l'opérateur nous autorise une vue sur notre trafic, comme le fait BT avec ses sondes Ipanema ', estime Stéphane Kersulec, directeur technique du Club Med. Mais Equant n'offre pas cette possibilité, et le Club Med décide d'acquérir ses propres sondes.En 2005, l'équipe technique examine une dizaine de solutions avec l'aide du cabinet H5 Audits. Elle en retient quatre ou cinq et les teste sur site pendant deux ou trois semaines. Elle opte finalement pour Network Physics, dont les sondes sont mises en production en novembre de la même année. ' Ipanema nécessitait de nombreuses sondes, ce qui est lourd et coûteux ', estime Stéphane Kersulec. Le produit d'Accellent a, lui, été jugé ' trop complexe à mettre en ?"uvre, alors que celui de Network Physics se présentait sous forme d'un boîtier prêt à brancher '.
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