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Débuté pour mettre les données relatives au crédit client à disposition des conseillers, le projet de numérisation de l'établissement bancaire pourrait également profiter à ses clients.
En quatre ans, le nombre de documents numériques du Crédit Agricole Centre France a été multiplié par quarante. Dès 2000, ce réseau bancaire qui couvre les départements de l'Allier, du Cantal, de la Corrèze, de la Creuse et du
Puy-de-Dôme avait lancé un projet de numérisation des documents concernant le crédit de ses clients. En 2002, cinq types de documents liés au crédit client étaient mis à la disposition des conseillers. Et cette année, on en dénombre près de deux
cents, qui dépassent le cadre des opérations de crédit.Entre-temps, l'application de recherche et de présentation desdits documents a été revue. La première mouture ne se montrait pas suffisamment paramétrable : un codage supplémentaire de la page d'accueil s'avérait nécessaire pour
mettre en ligne un nouveau type de document. Aidée de l'intégrateur Unilog, la banque a développé une bibliothèque de composants Java, attachés à un type de document. Si un fichier se comporte de manière imprévue, l'équipe informatique ajoute un
composant. ' Depuis plus d'un an, aucun document n'a nécessité d'intervention ', se réjouit Laurent Pommerol, chargé des activités nouvelles technologies au Crédit Agricole Centre France.
Pas de surcharge du réseau
Le mode de numérisation, lui aussi, a changé. A l'origine, les documents étaient scannés à Guéret et les fichiers images, au format PDF, stockés ensuite à Clermont-Ferrand. Désormais, depuis le mois d'octobre et d'ici à la fin de
l'année, toutes les agences disposeront de scanners. Le dossier client pourra donc être complété des éléments apportés par le client au niveau de l'agence. L'équipe chargée du projet avait pensé équiper les agences de scanners à chargeur, moins
encombrants et plus faciles à manipuler. ' Mais nous nous sommes aperçu que certains documents comme l'avis d'imposition dépassaient le format A4. ' Des scanners à plat classiques ont donc été
retenus.Numériser et afficher tant de documents ?" 35 000 sont consultés chaque mois ?" n'a pas surchargé le réseau. En amont, l'équipe avait ?"uvré sur le poids des documents. Un travail qui, a posteriori, ne se justifie
presque plus. Le débit de la liaison entre les agences et les centres de traitement ?" 128 kbit/s ?" autorisait déjà un affichage des fichiers en deux ou trois secondes. Or il est de 1 ou 2 Mbit/s depuis le deuxième trimestre
2005.Un débit qui permet d'envisager la mise à disposition des conseillers d'encore plus de documents, comme les enregistrements audio provenant des centres d'appel. Un autre axe de développement : rendre accessible aux clients une
partie des documents sur un extranet. ' Ces derniers peuvent déjà télécharger les écritures liées à leurs relevés mensuels, mais certains souhaiteraient accéder à l'image du document. 'r.edouard@01informatique.presse.fr
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