' Le développeur HTML, un métier quasiment mort '
Marc Saffioti, directeur artistique chez ISE
Formation: autodidacte
Salaire: 15 000 francs par mois en trois quarts de tempsMarc Saffioti est attiré par l'aspect ludique du multimédia interactif. Son expérience dans la communication, puis dans un studio de création graphique l'ont mené presque naturellement au CD-ROM et au Web. Depuis un an, il travaille chez ISE (Internet Solutions Entreprise), à Marseille. Avec deux autres personnes, il observe, teste et expérimente toutes les ressources des applications qui lui tombent sous la main. Une véritable cellule de veille. "C'est comme cela qu'on avance. D'autant que les technologies évoluent sans cesse." Mais il reste en contact avec le terrain, puisqu'il rencontre les clients pour leurs projets de sites Web. "Le développeur HTML qui crée à la page, sans base de données ni automatisme, est un métier quasiment mort." Pour lui, le multimédia est encore trop neuf pour déjà se figer. "Cela signifierait se spécialiser dans Netscape 2 et ne pas passer à Netscape 3!" Seul obstacle: la taille des "tuyaux", qui bride encore le métier et les envies de Marc Saffioti: "Jaimerais pouvoir faire des sites en Flash pour tout le monde."
Formation: autodidacte
Salaire: 15 000 francs par mois en trois quarts de tempsMarc Saffioti est attiré par l'aspect ludique du multimédia interactif. Son expérience dans la communication, puis dans un studio de création graphique l'ont mené presque naturellement au CD-ROM et au Web. Depuis un an, il travaille chez ISE (Internet Solutions Entreprise), à Marseille. Avec deux autres personnes, il observe, teste et expérimente toutes les ressources des applications qui lui tombent sous la main. Une véritable cellule de veille. "C'est comme cela qu'on avance. D'autant que les technologies évoluent sans cesse." Mais il reste en contact avec le terrain, puisqu'il rencontre les clients pour leurs projets de sites Web. "Le développeur HTML qui crée à la page, sans base de données ni automatisme, est un métier quasiment mort." Pour lui, le multimédia est encore trop neuf pour déjà se figer. "Cela signifierait se spécialiser dans Netscape 2 et ne pas passer à Netscape 3!" Seul obstacle: la taille des "tuyaux", qui bride encore le métier et les envies de Marc Saffioti: "Jaimerais pouvoir faire des sites en Flash pour tout le monde."
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