Le devenir du lobby des opérateurs français en question

La fédération française des télécoms devrait compter un membre majeur de moins, SFR. La nouvelle direction entend se retirer de ce lobby des opérateurs.
La puissante fédération française des télécoms (FFT), porte-voix des opérateurs, devrait bientôt compter un membre de poids en moins.
Selon notre confrère BFM Business, les nouveaux dirigeants de Numericable-SFR ont annoncé leur départ à compter de 2015, lors d'un conseil d'administration de cette fédération. Le retrait du nouvel ensemble devrait logiquement entraîner celui de Virgin Mobile, autre membre de la FFT également racheté par Numericable il y a quelques semaines.
Ce renoncement ne devrait pas surpendre. Déjà, en 2011, le câblo-opérateur avait renoncé à suivre la FTT. Celle-ci avait fusionné à l'époque avec l'association française des opérateurs mobiles (Afom). La même année, Free, dont l'activité mobile allait démarrer commercialement l'année suivante et membre de l'Afom, avait choisi de ne pas rejoindre la FTT.
Le retrait de SFR laisserait Orange et Bouygues Telecom, seuls opérateurs historiques de poids, actifs à la fédération. Celle-ci compte aussi des opérateurs plus spécialisés comme les filiales françaises de Colt et BT, Hub One (filiale d'Aéroports de Paris), Naxos (Ratp) ou la filiale de Verizon. Les autres membres sont des opérateurs mobiles virtuels.
Selon BFM Business, la FFT envisagerait de s'auto-dissoudre en 2015, ce qui priverait de voix le lobby des opérateurs.
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