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Conçu pour des systèmes embarqués, le modèle de composants OSGI s'impose également dans les domaines applicatifs exigeant dynamisme et autonomie.
Jusqu'à la version 3.1 d'Eclipse, intégrer des modules ou les modifier obligeait à relancer l'application. Grâce à l'utilisation du framework OSGI (Open Services Gateway Initiative),
Eclipse accepte désormais des modules ' à chaud ', sans réinitialisation. Au départ, OSGI a été conçu pour des systèmes embarqués ?" par nature limités en termes de capacité mémoire ou de traitement ?"
dans l'automobile, l'aéronautique, ou encore la téléphonie mobile.Mais ce framework dynamique open source a également montré ses qualités dans d'autres domaines exigeant un mécanisme d'intégration de composants fiable et autonome, comme les outils de
développement ou les interfaces ' client riche ' (Eclipse, Eclipse RCP). Il sert aussi de fondement aux derniers développements à base de microservices des logiciels d'infrastructure de BEA, ou encore de JonAS,
d'Objectweb.
Une évolution vers Java SE
Ces objectifs ont présidé à la création de la JSR 8, l'un des premiers groupe de travail du JCP (Java Community Process). Ils ont ensuite été transférés, en 1999, à l'OSGI, un consortium comprenant une
quarantaine de membres originels (Sun, IBM, et Ericsson) ou plus récents (Oracle, Nokia, NTT, Intel, etc.).Aujourd'hui en version 4, les spécifications définissent les services de base du framework, son annuaire de services, ainsi que les règles de gestion du cycle de vie des applications, ou
bundles. Il existe plusieurs implémentations libres (Knoplerfish, Equinox, Apache Felix). A terme, ces spécifications seront utilisées au sein de la plate-forme Java SE (Standard Edition) pour définir le modèle de composants
dynamiques (JSR 291).