Le grand virage d'Hyperion vers l'infrastructure
Qualité, disponibilité et cohérence des données. Avec le rachat d'Upstream et le lancement, l'an prochain, de deux nouveaux référentiels, l'éditeur pose les jalons de sa plate-forme de BPM.
Des applications financières vers l'infrastructure. C'est la mutation qu'Hyperion a entamée. En attestent les dernières man?"uvres de l'éditeur. Voici un an, il s'offrait Razza, dont le MDM (Master Data Management) synchronise les
structures de données de différentes bases. Aujourd'hui, lors de son congrès annuel à Las Vegas, il annonce le rachat d'Upstream, un spécialiste de l'alimentation et de la qualité de données financières exclusivement tourné vers HFM (Hyperion
Financial Management), son outil de consolidation. Pour enfoncer le clou, il prévoit de lancer deux référentiels. L'un, faisant office de catalogue BPM, centralise les règles métier et les liens existant entre les diverses entités de l'entreprise.
L'autre, la ' couche d'abstraction ', présente une vue métier de toutes les données. Au final, Hyperion mise sur ces trois composants d'infrastructure (MDM, outil d'alimentation, référentiels) pour
fonder les soubassements de son offre de gestion de la performance (BPM).Dans le front office, la révolution a déjà eu lieu, avec la sortie, il y a six mois, de System 9. La plate-forme combine très finement ses outils de décisionnel (dont ceux de Brio) et ses applications de consolidation et de
planification. Pour autant, ' s'il dispose d'une seule couche de métadonnées, System 9 compte encore quatre moteurs de requête et quatre environnements de construction de rapports différents ',
reconnaît John Kopcke, le CTO d'Hyperion. Il faudra attendre la mi-2007 pour obtenir un moteur unique. Et cela, grâce à la couche d'abstraction, qui traduira ses requêtes vers les multiples sources attaquées (base relationnelle, multidimensionnelle,
et applications). Mais cette couche aura également un rôle d'accès universel et de modélisation des données métier de l'entreprise. ' Pour mesurer les revenus par produit et par magasin, plusieurs sources ?" souvent
inconnues des utilisateurs ?" doivent être ciblées. Notre modèle logique les rendra accessibles ', poursuit John Kopcke.