Le Groupe Alain Ducasse divise ses coûts télécoms par huit
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Pour passer à la voix sur IP sans changer son PABX, le groupe a choisi la solution d'Asylum, fondée sur des passerelles Media Gateway de Quescom.
Le Groupe Alain Ducasse (GAD), spécialisé dans la restauration et l'hôtellerie, fait de la voix sur IP (VoIP) sans posséder d'IP-PBX. La clé de la solution : des passerelles Quescom 400 placées en frontal des PABX traditionnels.
Elles sont reconnues par le serveur d'appel de l'opérateur américain Asylum Telecom comme des Media Gateway, faisant ainsi le pont entre le monde IP d'Asylum et celui de la téléphonie traditionnelle des sites du GAD.' A l'origine, notre intention était de réduire les coûts de communications entre notre siège d'Issy-les-Moulineaux et nos établissements implantés à l'étranger, en commençant par ceux de New York et de
Tokyo, explique Laurent Plantier, le directeur général. Mais nous ne voulions pas remplacer notre PABX Nexspan classique que nous avions acquis en 2004. 'La solution découlera de la rencontre entre Laurent Plantier, ancien élève du Massachusetts Institute of Technology (MIT), et Paul Cheng, ex-condisciple et fondateur d'Asylum. Ce dernier lui conseille les passerelles de Quescom, qu'il
a intégrées dans son catalogue de solutions. Les communications entre Paris et New York emprunteront dès lors le lien du réseau de données. Et Tokyo fera bientôt de même. Cela s'appelle de l'IP trunking.
Un système assurant aussi la passerelle fixe/mobile
Les équipements mis en place offrent d'autres avantages en servant de passerelles entre le fixe et le mobile. ' La moitié de nos appels vont vers des terminaux GSM, poursuit Laurent Plantier.
Et nombre de nos collaborateurs appellent l'étranger depuis leurs mobiles. A la longue, la facture devient salée. ' Grâce aux passerelles, les appels de fixe vers mobile deviennent de mobile vers mobile.Le point faible du système : un collaborateur devant joindre un correspondant à l'étranger doit d'abord appeler la passerelle avant de composer le numéro du destinataire. Une double numérotation souvent oubliée ou négligée.
' Nous allons corriger le système et mettre en place une numérotation unique sur les téléphones compatibles avec cet ajout logiciel ', précise François-Xavier Coudert, le chef de projet VoIP.
L'expérience apparaît d'ores et déjà concluante : les coûts télécoms ont été divisés par huit.En fait, cette solution ne représente qu'une étape. Le GAD vise la migration vers la convergence totale des trafics voix et données, pour fournir aux utilisateurs des services nouveaux tels qu'un centre d'appel multicanal.
' Dans un an, nous commencerons à examiner les offres du marché, conclut François-Xavier Coudert. Peut-être nous arrêterons-nous à une solution de type Centrex. '