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Le machine to machine (M2M) est l'une des applications les plus appréciées de l'internet mobile. Il s'agit de faire communiquer des machines ou des automates entre eux sans intervention humaine. Ce qui demande une qualité de réseau irréprochable.Que ce soit pour la gestion de flottes de véhicules, d'engins industriels, pour le contrôle ou la maintenance de chaudières ou, plus simplement, pour la gestion d'équipes distantes équipées de badges communicants, le machine to machine (M2M) s'applique aujourd'hui à tous les secteurs économiques. Il s'appuie sur des capteurs physiques ou logiciels, capables, une fois configurés, de remonter des indicateurs susceptibles de déclencher des actions de la part d'autres machines ou d'humains. Les communications entre les équipements ou le serveur central sont assurées par des cartes SIM. L'essor du M2M, désormais présent dans de nombreuses applications, est dû à la qualité actuelle des réseaux télécoms et des fonctions de géolocalisation.Du côté du modèle économique, le machine to machine entraîne le concepteur de la solution ou l'entreprise utilisatrice à nouer des partenariats avec les sociétés tournées vers un usage très spécifique de la machine ou du système. Conséquence évidente, le M2M, qui s'étend aujourd'hui à l'univers de l'internet des objets, ouvre de nouveaux canaux de distribution et crée ainsi des opportunités. La granularité et la fréquence des données recueillies en temps réel aident également à fournir des offres appropriées aux usages des clients. Le M2M s'avère ainsi particulièrement adapté aux modèles de facturation à l'usage.
Un écosystème encore très fragmenté
Très prometteur et source de richesses, le M2M souffre cependant de quelques handicaps. Le marché est assez fragmenté entre opérateurs télécoms, fabricants de modules communicants, éditeurs de logiciels et intégrateurs. Les entreprises clientes ont donc souvent du mal à déceler un guichet unique pour les aider dans la mise en œuvre de leur solution. Autre handicap : ces applications génèrent des quantités considérables de données, dont certaines personnelles (titres de transports, assurances…). Il faut savoir que la Cnil veille quant à l'usage fait des informations collectées, leur stockage, leur durée de conservation, etc. Des cadres juridiques précis existent. Le M2M souffre également du manque d'homogénéité quant à la récolte et au traitement des données. Les systèmes déployés sont souvent spécifiques aux environnements auxquels ils se destinent (santé, transport, industrie…).Aujourd'hui, plusieurs organismes travaillent sur l'aspect normatif, parmi lesquels figure oneM2M, l'organisation mondiale qui élabore des standards d'optimisation de la couche de services coopératifs. Des travaux qui aideront à garantir les fonctions de ces services au niveau mondial en proposant aux fournisseurs de services de communication une plate-forme commune, afin de prendre en charge les applications et services M2M.
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