Un marché en voie d'acceptation
Si 89 % des interrogés jugent l'implantation de la ToIP inéluctable dans leur entreprise, 9 % des sondés seulement considèrent encore qu'il s'agit d'un phénomène de mode.Des ambitions de déploiements importantes qui restent à pondérer
Si 23 % des entreprises reconnaissent avoir déjà déployé au moins un site en ToIP, 66 % d'entre elles envisagent de franchir le pas d'ici à 2008. Des chiffres jugés optimistes par Solucom qui estime que 7 % des sites
des entreprises de 200 salariés bénéficient de la ToIP. Un pourcentage qui devrait atteindre 31 % d'ici à deux ans.Les entreprises comptent réduire leurs factures
Sur l'ensemble, 48 % des interrogés attendent de réaliser plus de 10 % d'économies sur leur budget de téléphonie actuel. Toutefois, 26 % des entreprises comptent bien réduire de plus de 20 % leur facture grâce à
l'implantation de solutions ToIP.Une vision imprécise des économies
Seuls 30 % des sondés ont déjà fait le calcul du ROI. En revanche 12 % ont analysé les dépenses poste par poste. Ces derniers s'attachent moins aux économies réalisées sur les communications et les abonnements. Ils
privilégient le gain de productivité des salariés et les économies réalisées sur les équipes d'exploitation.Les apports fonctionnels de la ToIP constituent des leviers significatifs
Le remplacement des PABX en fin de vie constitue le principal moteur d'adoption de la nouvelle technologie. À noter que les entreprises qui ont calculé un ROI mettent en avant plus que les autres, la souplesse de gestion apportée par
la ToIP.La sécurité ne représente pas un obstacle incontournable à la ToIP
Si 30 % des entreprises pensent que la ToIP peut représenter un facteur de risque important en termes de sécurité, celle-ci n'est pas perçue différemment des autres freins. Les grandes entreprises de plus de 2 000 salariés
font bande à part et considèrent la sécurité comme leur principale préoccupation.Si la ToIP semble séduire, les entreprises regardent néanmoins les solutions alternatives. La moitié des sondés, pour la plupart des industriels et des sociétés de transport, se disent intéressés par les Centrex IP, alors qu'ils
excluent paradoxalement toute externalisation de leur téléphonie. Une méconnaissance du marché qui permet de mesurer l'ampleur du travail déducation qui reste à faire.