Le mystère Breton
Il y a décidément un mystère Breton. Appelé pour redresser de grosses entreprises en difficulté, il s'acquitte d'abord de sa tâche avec une redoutable (et redoutée) maestria. Puis, ayant laissé la place à son successeur, les choses
recommencent à se compliquer. Oh, pas tout de suite, bien sûr, mais... Il suffit de regarder, en respectant l'ordre chronologique, le Futuroscope, puis Bull, ensuite Thomson Multimedia, et maintenant France Télécom. Devant les 17 000
' non-remplacements ' de postes annoncés le 14 février ?" jour de la Saint-Valentin (il est des hasards malencontreux) ?" par l'opérateur historique, il est difficile de ne pas
constater la régularité métronomique de cette récurrence. Bien sûr, il est loisible d'incriminer une simple coïncidence. Il n'empêche. Quelques esprits chagrins ne manqueront pas d'y retrouver le principe du soufflé. Si impressionnant quil soit, il
finit toujours par retomber. Non, vraiment, les gens sont méchants.pa.merlin@01informatique.presse.fr