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Epson vient de présenter un papier électronique très fin et de grande résolution utilisant la technologie d'affichage électrophorétique de la société E-Ink.
Les feuilles de papier électronique fleurissent depuis une dizaine d'années. Notamment au MIT (Massachusetts Institute of Technology) dans les laboratoires de Joseph Jacobson, cofondateur de la société E-Ink. Le prototype récemment
présenté par Epson à Berlin se distingue par sa flexibilité et sa résolution. Le papier électronique est souvent connu comme un substitut aux écrans LCD - dont l'épaisseur minimale est de 2 mm - dans un cadre solide contenant de
l'électronique et l'interface de commande. Epson a misé sur la flexibilité. Epaisse de 0,47 mm - l'équivalent d'un papier de 200 g/m2 -, sa feuille est enroulable car elle ne contient aucun élément
rigide. L'interface est uniquement constituée d'une puce de type RFID qui réceptionne les données à afficher. La feuille est composée de deux couches. La première, destinée à l'affichage, est constituée de microcapsules remplies de pigments blancs
et noirs et chargées électriquement. La seconde contient le circuit électronique contrôlant le changement d'état des microcapsules.
Un grand confort de lecture
Sa définition atteint les 3 mégapixels, soit, compte tenu de sa taille (98 x 131 mm), une résolution de près de 400 points par pouce, en monochrome. D'où un confort de lecture équivalent à celui d'une feuille de papier
normale. Elle ne nécessite pas de rétro-éclairage : seuls les changements d'état requièrent la présence d'un courant. Reste à lui trouver des applications commerciales. Epson travaille sur un projet de guide électronique dans les musées, et
envisage une mise en place en début 2010. Des groupes de presse s'intéressent à la diffusion de leurs publications sur papier électronique.redaction@01informatique.presse.fr
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