' le paradoxe d'HP autour du PC virtuel '
' Les deux offres VDI et CCI d'HP semblent de plus en plus se concurrencer 'Lors de la table ronde entre constructeurs, qui s'est tenue lors du VMware Symposia 2007 au Carrousel du Louvre il y a deux semaines, l'intervenant à la casquette HP a prédit que l'avenir du poste de travail passerait par la
virtualisation. Et en particulier celle poussée par VMware (nommée VDI pour Virtual Desktop Infrastructure). Il est vrai qu'un parc de postes clients centralisé et virtualisé sur un serveur ou un groupe de serveurs est une évolution presque
incontournable. Elle est, en effet, sécurisée, facile à administrer, et surtout écologique, puisque tel était le sujet de départ de ladite table ronde. Tous les intervenants semblaient d'ailleurs abonder en ce sens. Et il semble que le futur du
poste de travail soit déjà en marche. HP a, en effet, souligné dans son intervention qu'il avait commencé à déployer ce type d'infrastructure chez plusieurs clients. Et qu'il ne comptait pas s'arrêter là, assurant être prêt à en faire l'un de ses
fers de lance. Mais le constructeur n'a, bien sûr, pas glissé un mot sur l'autre offre maison, baptisée CCI (Consolidated Client Infrastructure). Laquelle, disons-le, va à l'opposé de l'approche virtualisée à la VMware, et faisait donc plutôt figure
d'intruse lors de ce colloque. CCI, dont la troisième génération vient de sortir, vise, selon HP, les clients haut de gamme ayant besoin de performances. Elle prône la démarche ' un poste de travail, une
lame ', et bénéficie d'un protocole de connexion entre le serveur et les postes clients plus efficace que le RDP (Remote Desktop Protocol), standard de l'offre VDI. Selon le constructeur, VDI et CCI sont bel et bien
complémentaires. Mais à y regarder de près, les deux offres semblent de plus en plus se concurrencer. D'autant que VDI a, lui aussi, évolué par l'ajout de fonctions ' haut de gamme '. HP précise
d'ailleurs que ceux qui le souhaitent peuvent également utiliser son fameux protocole Remote Graphics Software avec VDI. Quand on sait que CCI coûte une petite fortune (une lame par PC virtuel !) et qu'elle n'est pas vraiment ce que l'on peut
appeler une infrastructure écologique, on se demande ce qu'en pensent réellement les clients. VDI et CCI sont dans un bateau... Lequel tombera à leau ?k.frascaria@01Informatique.presse.fr
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