Le pari de Facebook pour son entrée en Bourse

Tous les regards seront tournés vers Facebook vendredi 18 mai pour l'entrée en Bourse de la start up, valorisée plus de 100 milliards de dollars.
Créé en 2004, Facebook entre en Bourse vendredi 18 mai. Avec ses 900 millions d’utilisateurs, dont plus de 425 sur mobile, l’entreprise de Mark Zuckerberg est valorisée 104,2 milliards de dollars pour 1 milliard de dollars de bénéfices en 2011. « En moyenne, la valorisation des sociétés correspond à 10 à 15 fois les résultats nets », explique Christophe Chausson, le fondateur de Chausson Finance. Les investisseurs parient donc sur une multiplication rapide par dix des bénéfices. « La valorisation est exceptionnelle, mais la société elle-même l'est. A ma connaissance, aucune entreprise n’a réussi à constituer une audience aussi grande et des profits aussi importants en si peu de temps. »
Une difficile monétisation des utilisateurs mobiles
Le chiffre d’affaires du réseau social provient essentiellement de la publicité. Pour l’instant, cette source de revenus n’est pas compatible avec les terminaux mobiles, alors que le nombre d’utilisateurs accèdant à Facebook par ce biais-là est en constante augmentation. « La capacité de la société à monétiser les utilisateurs mobiles fait partie des incertitudes », confirme Christophe Chausson. L’entreprise devra donc diversifier ses sources de revenus ou trouver la parade adéquate. Une place de marché pour applications Facebook très orientée smartphones a ainsi été annoncée récemment, l’App Center.

D’autres changements récents semblent illustrer cette volonté d’augmenter la rentabilité de la plate-forme : de la Timeline Facebook pour les marques aux tests en cours pour faire payer la mise en avant de certains posts.
Un modèle économique plus avantageux que Groupon
Ces incertitudes font planer la menace d’une bulle spéculative qui tarde cependant à se faire sentir. « Les performances atteintes par Facebook en termes de nombre d’utilisateurs et de temps passé par utilisateur sur la plate-forme sont très élevées par rapport à Myspace », rappelle Christophe Chausson. Et le modèle Facebook diffère d’autres entreprises déjà entrées au Nasdaq. « Facebook recrute ses nouveaux utilisateurs sans dépenser un dollar, explique Christophe Chausson. Ils viennent d’eux-mêmes via le système des invitations, alors que Groupon doit payer pour recruter. » Et Zynga réalise pour l’instant 90 % de son chiffre d’affaires grâce à Facebook. L'avenir dira si les investisseurs ont eu raison de parier sur une croissance rapide des bénéfices et si le cours de l'action Facebook connaîtra les mêmes débuts fulgurants que Linkedin. Cette dernière avait augmenté de 106 % le jour de son entrée en Bourse.
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pseudoIpod
Suite a un rapide tour d'horizon, constat :
- des sites ont purement et simplement retiré f
- d'autres voient la fréquentation de f en chute libre
- certains ont, dès le départ, vu une fréquentation de f tendant vers le néant
f et sa politique de "confidentialité" mettent à mal le net.
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