Le PC goûte à la puissance nouvelle des puces graphiques

Les fournisseurs de processeurs classiques et graphiques se battent pour faire tourner les applications des ordinateurs de demain.
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Il faut convaincre les éditeurs
Pour inciter les éditeurs à utiliser le GPU en complément du CPU, Nvidia propose depuis deux ans l'API Cuda, qui utilise un langage de haut niveau, proche du C, pour programmer ses puces graphiques. Cette API est usitée dans près d'une centaine d'applications présentées sur le site www.nvidia.com/cuda, dont une vingtaine de logiciels commerciaux, comme la solution d'encodage AVC Baseline d'Elemental Technologies.Adobe songerait, lui aussi, à utiliser Cuda dans les prochaines versions de Photoshop afin de déporter le calcul de ses filtres sur le processeur graphique.Mais Nvidia n'est pas seul dans cette nouvelle bataille. AMD fait également la promotion des puces graphiques. Son rachat d'ATI en 2006 porte ses premiers fruits. A la fin de l'année 2007, le fondeur a présenté Firestream, une gamme de processeurs graphiques destinés au calcul scientifique et concurrente de la gamme Tesla, de Nvidia. Cet arsenal est complété, là aussi, par une API de programmation de haut niveau (Brook+).