' Le rédémarrage des services informatiques nous fait recruter massivement '
Arnaud Bienaymé, directeur général et vice-président des opérations d'EDS France.
Pouvez-vous nous rappeler ce que représente EDS, dans le monde et en France ?
Arnaud Bienaymé : EDS est la deuxième SSII mondiale, avec un chiffre d'affaires de 21 milliards de dollars en 2006. La société emploie près de 120 000 personnes dans 64 pays, dont 40 000 en Europe. Nos activités recouvrent la gestion des infrastructures ?" serveurs et postes de travail ?" la gestion des applications telles que la Tierce Recette Applicative, la Tierce Maintenance Applicative, l'intégration et l'exploitation de SAP. Nous disposons d'un pôle de compétences dans l'intégration de systèmes pour les ressources humaines, plus particulièrement orienté vers PeopleSoft HR, HR Access et SAP HR. Depuis 2006, une nouvelle offre a été lancée dans le monde entier sur le BPO. Nous proposons notamment l'externalisation des processus métier de la finance ?" comptabilité, gestion et ressources humaines ?" via notre centre basé en Hongrie. En outre, en France, EDS compte une équipe d'une centaine de consultants, dédiée à l'informatique et non pas à la stratégie ou au management [spécialités d'AT Kearney, qui s'est séparé d'EDS en 2006, Ndlr]. Cette activité de consulting IT est pilotée depuis octobre dernier par Jean-Pierre Corniou, l'ex-DSI de Renault. EDS France a réalisé des solutions applicatives qui sont désormais intégrées dans notre offre mondiale. C'est le cas d'Artemis, une solution de gestion des services d'urgence qui équipe la moitié des pompiers français et qui vient d'être choisie par les pompiers de Montréal.Quelles sont les activités phares de 2007 ?
A. B. : Depuis un an et demi, nous constatons une très nette reprise du secteur. Nos clients ont de nouveaux projets et il y a de nombreux appels d'offres. Nous avons beaucoup de demandes dans le domaine de la virtualisation et la consolidation de serveurs, ainsi que dans la rénovation des patrimoines applicatifs. Ces métiers requièrent des expertises fortes et, en conséquence, nécessitent des embauches.EDS France a d'ailleurs annoncé un plan de recrutement de 600 personnes, un chiffre qui semble élevé, pour une entreprise de 2 500 collaborateurs ?
A. B. : C'est effectivement un chiffre important qui s'explique par un accroissement de nos besoins dû au redémarrage de l'activité des services informatiques. Ce redémarrage entraîne une accélération du turnover, qui se situe aux alentours de 8 % actuellement. C'est un chiffre qui peut sembler bas au regard de ceux habituellement constatés dans la profession. Mais pour nous, il est élevé, puisque les années précédentes, il tournait plutôt autour de 0 à 2 %. Nos besoins de recrutement sont également forts du fait de l'accélération des départs en retraite des enfants du Baby-boom. Nous allons en profiter pour rajeunir notre pyramide des âges, c'est pourquoi nous recrutons environ 70 % de profils ayant moins de trois ans d'expérience. Bien sûr, nous avons encore besoin de personnel expérimenté pour les postes d'encadrement. Le chiffre de 600 personnes correspond aussi à la forte croissance que nous prévoyons cette année, de l'ordre de 10 à 15 % de notre activité.N'est-ce pas paradoxal de recruter 600 personnes alors que l'activité GFS ?" qui employait peu ou prou le même nombre de salariés ?" a été cédée fin 2006 ?
A. B. : Non, car la cession de l'entité GFS ?" Global Field Services ?" à la société allemande A & O Group répondait à un recentrage de nos activités sur notre c?"ur de métier, la gestion des infrastructures et des applications. GFS, activité de maintenance hardware sur site, a été cédée, car ce métier se transforme. Le support à distance augmente par rapport aux déplacements sur sites et GFS devait intégrer un spécialiste de cette activité. Ce qui est le cas avec A & O. Par ailleurs, la maintenance est un métier de techniciens et nous recherchons des ingénieurs.
Arnaud Bienaymé : EDS est la deuxième SSII mondiale, avec un chiffre d'affaires de 21 milliards de dollars en 2006. La société emploie près de 120 000 personnes dans 64 pays, dont 40 000 en Europe. Nos activités recouvrent la gestion des infrastructures ?" serveurs et postes de travail ?" la gestion des applications telles que la Tierce Recette Applicative, la Tierce Maintenance Applicative, l'intégration et l'exploitation de SAP. Nous disposons d'un pôle de compétences dans l'intégration de systèmes pour les ressources humaines, plus particulièrement orienté vers PeopleSoft HR, HR Access et SAP HR. Depuis 2006, une nouvelle offre a été lancée dans le monde entier sur le BPO. Nous proposons notamment l'externalisation des processus métier de la finance ?" comptabilité, gestion et ressources humaines ?" via notre centre basé en Hongrie. En outre, en France, EDS compte une équipe d'une centaine de consultants, dédiée à l'informatique et non pas à la stratégie ou au management [spécialités d'AT Kearney, qui s'est séparé d'EDS en 2006, Ndlr]. Cette activité de consulting IT est pilotée depuis octobre dernier par Jean-Pierre Corniou, l'ex-DSI de Renault. EDS France a réalisé des solutions applicatives qui sont désormais intégrées dans notre offre mondiale. C'est le cas d'Artemis, une solution de gestion des services d'urgence qui équipe la moitié des pompiers français et qui vient d'être choisie par les pompiers de Montréal.Quelles sont les activités phares de 2007 ?
A. B. : Depuis un an et demi, nous constatons une très nette reprise du secteur. Nos clients ont de nouveaux projets et il y a de nombreux appels d'offres. Nous avons beaucoup de demandes dans le domaine de la virtualisation et la consolidation de serveurs, ainsi que dans la rénovation des patrimoines applicatifs. Ces métiers requièrent des expertises fortes et, en conséquence, nécessitent des embauches.EDS France a d'ailleurs annoncé un plan de recrutement de 600 personnes, un chiffre qui semble élevé, pour une entreprise de 2 500 collaborateurs ?
A. B. : C'est effectivement un chiffre important qui s'explique par un accroissement de nos besoins dû au redémarrage de l'activité des services informatiques. Ce redémarrage entraîne une accélération du turnover, qui se situe aux alentours de 8 % actuellement. C'est un chiffre qui peut sembler bas au regard de ceux habituellement constatés dans la profession. Mais pour nous, il est élevé, puisque les années précédentes, il tournait plutôt autour de 0 à 2 %. Nos besoins de recrutement sont également forts du fait de l'accélération des départs en retraite des enfants du Baby-boom. Nous allons en profiter pour rajeunir notre pyramide des âges, c'est pourquoi nous recrutons environ 70 % de profils ayant moins de trois ans d'expérience. Bien sûr, nous avons encore besoin de personnel expérimenté pour les postes d'encadrement. Le chiffre de 600 personnes correspond aussi à la forte croissance que nous prévoyons cette année, de l'ordre de 10 à 15 % de notre activité.N'est-ce pas paradoxal de recruter 600 personnes alors que l'activité GFS ?" qui employait peu ou prou le même nombre de salariés ?" a été cédée fin 2006 ?
A. B. : Non, car la cession de l'entité GFS ?" Global Field Services ?" à la société allemande A & O Group répondait à un recentrage de nos activités sur notre c?"ur de métier, la gestion des infrastructures et des applications. GFS, activité de maintenance hardware sur site, a été cédée, car ce métier se transforme. Le support à distance augmente par rapport aux déplacements sur sites et GFS devait intégrer un spécialiste de cette activité. Ce qui est le cas avec A & O. Par ailleurs, la maintenance est un métier de techniciens et nous recherchons des ingénieurs.
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