Le « text neck », la nouvelle maladie des accros du smartphone

[Blog] Non seulement les aPhone et autres CrackBerry déforment nos pouces et grillent nos cerveau mais ils nous cassent littéralement le cou.
Le smartphone est décidément un outil dangereux. On savait qu’il déformait les pouces des invétérés du SMS et que les champs électromagnétiques de radiofréquence, potentiellement cancérogènes, pouvaient griller le cerveau.
Un nouveau fléau fait son apparition dans la grande famille des troubles musculosquelettiques (TMS) : le «text neck». Le fait de garder la tête baissée sur de longues périodes pour consulter un terminal mobile entraînerait une pression excessive sur la colonne vertébrale.
Le text neck provoquerait des douleurs dans la nuque et les épaules parfois accompagnées de maux de tête, de problèmes gastro-intestinaux ou de difficultés respiratoires. L’hernie discale n’est pas non plus à écarter.
Les enfants dont la tête est plus grande par rapport à leur taille corporelle que celle des adultes, et les femmes au cou gracile doivent redoubler de vigilance précise un article du Telegraph.
« Ecoutez votre corps, il vous envoie un message ! »

Ce nouveau problème de santé publique fait le bonheur des chiropracteurs qui voient de plus en plus de "cous cassés" défiler dans leur cabinet. Un Text Neck Institue a même été créé aux Etats-Unis.
Ces professionnels des TMS conseillent de faire des pauses fréquentes, d’étirer le cou et de tenir son téléphone à hauteur des yeux pour conserver une bonne posture. « Ecoutez votre corps, il vous envoie un message », précise l’un d’eux. Ok mais pas sur mon mobile !
Beaucoup plus grave à mon sens, l’usage du smartphone modifie le fonctionnement du cerveau selon Jean-Philippe Lachaux, chercheur à l’Inserm. En étanchant notre soif d’information, il répond à la satisfaction de besoins immédiats.
Ce qui nous rend à la fois addicts et prisonniers de l’instant présent. Ce zapping mobile oublie complètement de faire travailler notre lobe frontal, le siège de nos pensées à moyen et long terme. Alors, redressons la tête et faisons front !
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