Le web, sauveur du monde ?

Internet, un nouveau continent où tous les rêves sont possibles
Début décembre se tenait leWeb’11, la grand-messe des start up internet. Venus des quatre coins de la planète, plus de 3 500 fidèles s’étaient rassemblés à Paris pour célébrer leur foi en les technologies web. En pleine crise de l’euro, l’enthousiasme des « start uppers » constituait un véritable élixir d’optimisme. Certains de ces projets sont prometteurs, d’autres apparaissent – pour l’instant – naïfs ou idéalistes, mais peu importe, la ferveur de ces entrepreneurs en herbe à vouloir réinventer le monde est un souffle d’air salvateur.
Aujourd’hui, le web constitue un nouveau continent où tous les rêves sont possibles. Cette tribu des entrepreneurs web a des rites, des gourous, un code vestimentaire – le « California casual », qui pousse la cravate au rang d’une antiquité –, et bien sûr un lieu saint, la Silicon Valley. « J’ai mis du temps à comprendre que le web n’était pas une technologie, mais une façon d’être, (…) des valeurs », a récemment déclaré Nicolas Sarkozy, comme touché à son tour par l’esprit du web. Un phénomène que certains amateurs d’Histoire pourraient comparer au saint-simonisme. Initiée par le comte de Saint-Simon au début du xixe siècle, cette doctrine est considérée comme la pensée fondatrice de la société industrielle.
Dans une France encore féodale dans son organisation économique et politique, cet économiste voyait l’industrie comme le moteur d’une société d’abondance et démocratique. Le saint-simonisme fera des adeptes, dont de nombreux polytechniciens, et donnera même naissance en 1830 à une secte avec des disciples qui parcourront l’Hexagone pour délivrer la bonne parole. Le mouvement religieux a fini par s’éteindre, tout comme l’espoir d’une société idéale. Mais l’héritage de Saint-Simon, lui, est toujours vivant : c’est en effet à certains saint-simoniens que l’on doit le canal de Suez, les premières lignes de chemin de fer et l’école Centrale. Souhaitons aux acteurs du web une telle postérité !
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journalpersonne
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La nouvelle vague... le nouvel air... Tous des immigrés dans le monde virtuel!
Enivrez-vous... enivrez-vous
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Celui qui se brise et celui que l'on prise : Le physique et le numérique...
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Paco Jovial
En complément de cette réflexion sur l'activité sur le web lui même, il ne faut pas oublier son rôle potentiel de "support marketing" pour des activités non directement liées.
Bien compris et bien utilisé, le web 2.0 est une formidable caisse de résonance si vous avez un vrai service à vendre.
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