L'EDI arrive à petits pas dans les PME françaises
GS1 France lance un programme de soutien à la dématérialisation dans les entreprises
Les entreprises adoptent de plus en plus les standards d'échange de données informatisées (EDI). L'an dernier, dans le seul domaine des produits de grande consommation, l'utilisation de ce type d'échanges, et du web EDI, a plus que doublé. Désormais, 50 % de ces sociétés y recourent. Elles fiabilisent ainsi leurs échanges d'informations et réduisent les surcoûts liés aux litiges.A titre d'exemple, l'organisme de standardisation GS1 France estime que chaque commande dématérialisée se traduit par une économie de 12 euros par rapport à une commande sur papier. D'ailleurs, si cette tâche reste la plus utilisée dans le cadre de l'EDI, celui-ci est également stimulé par l'essor de la facture électronique.Mais les distributeurs souhaitent aller plus loin, le coût de la mauvaise qualité de données étant de l'ordre de 240 millions d'euros par an pour une grande enseigne. La marge de progression est importante. “ Si 87 % des commandes passant par la centrale sont aujourd'hui dématérialisées, ces commandes ne représentent que 30 % des fournisseurs ”, illustre Xavier Barras, directeur innovations et technologies de GS1 France. Ces chiffres montrent que les PME doutent des bénéfices de la dématérialisation, pourtant indispensable à la bonne traçabilité des produits et à l'amélioration de leur productivité. “ Il n'y a pas de frein technique à dépasser ce seuil des 30 %, estime pourtant Xavier Barras. Les données sont déjà disponibles dans le système d'information et l'EDI s'est démocratisé, notamment avec le web EDI. ”
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